Il existe 7 changements envisageables pour affronter cette crise énergétique. D’ailleurs, lors d’un face à face avec le chancelier allemand Olaf Scholz, Emmanuel Macron a avancé que “En un an, les prix du gaz ont été multipliés sur le marché par 5 ou 6 et ceux de l’électricité ont atteint des niveaux jamais connus”. La semaine dernière, le président a même averti le gouvernement à propos d’un « scénario du pire ». Allons voir les détails dans cet article.
Économie d’énergie
« Sobriété énergétique », c’est la seule chose à laquelle les politiques et les entreprises pensent pour faire face à cette crise. Cela dit, économiser de l’énergie est primordiale. Cependant, les ménages devront également s’impliquer. Ainsi, le pays pourrait économiser 10% de sa consommation d’énergie, affirme l’homme d’État. Emmanuel Macron ajoute aussi que “la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas”.
De plus, le président a incité son peuple à ne pas régler le chauffage au-dessus de 19 °C. Rappelons qu’une restriction similaire a déjà eu lieu en 1973. Toutefois, d’autres mesures pourraient être appliquées comme la fermeture de certains lieux, le blocage de la température ou encore bien d’autres.
Ces 7 changements à prévoir
- Pas de ski pour cet hiver
Le directeur général de la régie des remontées mécaniques de Villard-de-Lans, Sébastien Giraud a déclaré : “Nous ne serons pas en capacité d’ouvrir la station, car on ne pourra pas la payer”.
- Fermetures avancées des supermarchés
Réduction des heures d’ouverture, extinction des enseignes lumineuses, baisse du chauffage à 17 °C ou de la climatisation dans les rayons… En juillet, certains supermarchés de la France ont adopté un plan de sobriété énergétique. Ce plan devrait s’appliquer partout dans le pays dès l’entame de l’automne.
- Chauffage limité
Ce ne serait pas la première fois. En effet, en 1974, face à la crise induite par le choc pétrolier de 1972, le président à l’époque avait adopté des mesures visant à réduire la consommation énergétique des particuliers. Ainsi, on a pu lire dans le décret 71-1025 du 4 décembre 1974 : “Une température maximale abaissée à 16 °C lorsque la durée d’inoccupation est égale ou supérieure à vingt-quatre heures et inférieure à quarante-huit heures ; 8 °C lorsque la durée d’inoccupation est égale ou supérieure à quarante-huit heures ».
- Plafond sur la température de l’eau chaude
L’eau chaude représente 11 % de la consommation de gaz d’un foyer. Alors, le Médiateur national de l’énergie conseille aux ménages de ne pas dépasser la température entre 55 °C et 60 °C.
- Fermeture des piscines publiques
Les piscines gérées par l’entreprise Vert Marine ont fermé leurs portes à clé, depuis lundi dernier. Vu la situation, l’enseigne indique qu’elle n’est plus en pouvoir de maintenir à flot ces 90 établissements.
- Nouvelles hausses de prix
En août, l’inflation a légèrement baissé. Pourtant, le pouvoir d’achat des Français ne guérit toujours pas de ses blessures. De plus, la crise énergétique annonce une grosse attaque sur les prix de consommation. De quoi inquiéter les usagers. Par exemple, l’entreprise Charles et Alice prévoit ses fournisseurs multipliés leurs prix par 10 en 2023.
- Coupures fréquentes
“En dernier ressort”, a affirmé Emmanuel Macron mardi 6 septembre. Si la stratégie de sobriété ne fonctionne pas, il n’aura plus rien à faire, et la France devra subir des coupures de gaz et d’électricité dont on ignore encore l’ampleur.