Affaire Delphine Jubillar : une victime, un suspect et 3 éléments accablants

Un nouveau rebondissement dans l’affaire Delphine Jubillar. Patrick Tejero de chez RTL revient sur ce récit et nous donne plus de détails dans l’émission « Les voix du crime ». Ainsi, 3 éléments l’interpellent. Tout d’abord, la couette de la victime.

Une couette lavée en plein milieu de la nuit. C’est ce que les policiers ont constaté à leur arrivée sur les lieux de la disparition. Un acte suspect qui accuse de plus en plus Cédric Jubillar du meurtre de sa femme. Et pourtant, cet élément semble avoir été mis de côté. Fait que Patrick Tejero ne tarde pas à soulever :
« Je demande tout simplement au procureur de la République et aux deux gendarmes qui sont là ‘Mais alors, j’imagine que quand vous avez découvert que la couette était de la machine à laver, les gendarmes ont éteint la machine… Elle a été saisie. Elle a été analysée. Qu’est-ce que ça donne ? ». Un grand silence s’installe jusqu’à ce qu’un gendarme décide de parler et d’avouer que la couette n’a été saisie que 2 jours après.

Les téléphones du suspect et de la victime

Éteint ou en mode avion ? Décidément, le principal suspect n’est pas cohérent dans ses propos. Le soir de la disparition de sa femme, Cédric disait que son téléphone chargeait et qu’il était en mode avion. Pourtant, les experts ont bel et bien confirmé que le téléphone était éteint. Et « Ce qui est extraordinaire parce que ce n’est arrivé que deux fois pendant cette année 2020 ! » s’exclame Patrick Tejero.

De plus, l’analyse a montré que durant cette fameuse nuit, le téléphone en question n’a enregistré que peu de mouvements. L’on se questionne si notre suspect avait vraiment cherché sa femme comme il le prétendait.

Le téléphone de la victime quant à lui reste introuvable. Delphine l’aurait pris avant sa disparition mais cette nuit-là, son téléphone se serait quand même allumé six fois : « Six déclenchements à 00h07, 00h09, 1h03, 1h33 et surtout à 6h52, révèle Patrick Tejero. Pourquoi c’est important 6h52 ? Parce qu’à cette heure-là – c’est sur procès verbal – eh bien, Cédric Jubillar est avec les gendarmes chez lui pour faire les premières constatations. »

La paire de lunettes

Finalement, une autre pièce à conviction qui interpelle notre journaliste. « Il s’avère que les gendarmes ont retrouvé la paire de lunettes à proximité du canapé où elle dormait, où elle avait regardé la télévision avec son fils et la branche de la lunette sur la table de la cuisine… ce qui paraissait incongru. Donc, il a été décidé d’expertiser ses lunettes ».

Le résultat est sans équivoque. « Ils ont fini par convenir qu’il fallait une forte pression de seize kilos pour que, en effet, la branche se détache et que le tour du verre se brise, résume le journaliste. Et donc, ce qui a été immédiatement considéré comme étant peut être un choc très violent, un coup de poing ou une énorme gifle qui aurait été portée à Delphine Jubillar pour briser ses lunettes. ». Cédric Jubillar mentionnait pourtant que les lunettes de sa femme étaient déjà brisées. Ce que plusieurs personnes auraient confirmé.

À l’heure actuelle, tout semble condamner Cédric Jubillar pour le meurtre de sa femme. Les différents indices et incohérences, le corps de Delphine qui reste introuvable, n’arrangent pas les choses. Les avocats de Cédric tentent de le libérer mais en vain. Il n’aura certainement pas le choix que d’attendre jusqu’au procès.

De son côté, la famille de Delphine reste convaincue que Cédric en est le principal responsable. Les amies et collègues de Delphine, quant à eux, craignent le pire. Ils écartent toutefois l’hypothèse d’un départ volontaire de la part de Delphine pour recommencer une vie ailleurs.

D’autres publications dans 

Tensions entre Jacques Legros et Jean-Pierre Pernaut : les confidences sans filtre de Lou Pernaut 

Allocation chômage : quels sont les changements prévus avec la revalorisation de ce mois d’avril ? 

Réforme des retraites : à qui le départ anticipé sans pénalités profitera-t-il en 2023 ?

Selon une récente étude, une gourde renfermerait plus de microbes qu’une cuvette de toilette !

Fin du ticket de caisse : à quels changements s’attendre pour le mois d’avril ? 

« Une personne défavorisée » : Nabilla se livre en pleurs sur ses dernières semaines compliquées