Vendredi dernier, au tribunal d’Aurillac, un procès a été ouvert à la suite d’une requête de Jeane Manson, l’ancienne épouse de Richard Berry. Cette dernière a poursuivi son ex-belle-fille Coline Berry-Rojtman pour diffamation. L’audience a été particulièrement violente. Et pour cause…
Une audience explosive à Aurillac
Au mois de févier 2021, Coline Berry-Rojtman avait dénoncé les agressions sexuelles dont elle avait été victime alors qu’elle était encore mineure. Des attaques qui ont eu lieu dans les années 80 et qui ont eu lieu au domicile de son père. À l’époque, ce dernier partageait sa vie avec Jeane Manson. Soupçonnée d’être complice dans ces actes, la chanteuse a décidé de contre-attaquer en poursuivant sa belle-fille pour diffamation.
Le procès s’est tenu dans la journée du 1er avril à Aurillac. Durant le procès, Jeane Manson a réaffirmé qu’elle n’a jamais eu de gestes incestueux à l’encontre de la fille de son ex-compagnon. Selon des témoins, l’audience a été le théâtre d’une scène particulièrement violent puisque l’actuelle chérie de Richard Berry avait giflé Coline à l’issue de l’audience. Lors de la première journée, Pascale Louange avait donc perdu son calme.
L’avocate Karine Shebabo, chargée de défendre Coline n’a pas hésité à réagir : « La violence n’a pas sa place ici ». Et Pascale Louage de répondre : « Les insultes, c’est de la violence ». Et Me Shebabo d’ajouter : « En vingt ans de métier, je n’ai jamais vu une chose pareille (…). O est toujours obligé de frapper pour faire taire », avant de prendre congé des lieux.
Affaire Richard Berry : verdict le 14 avril pour le volet diffamation
Le procès pour diffamation intenté par Jeane Manson est pour le moment suspendu. Selon nos confrères de BFM TV, les avocats de la défense avaient annoncé l’impossibilité de porter plainte contre diffamation. « Je ne comprends pas comment cette audience en diffamation peut avoir lieu tant que la plainte de ma cliente n’a pas été travaillée intégralement par la justice », souligne l’avocate de Coline Berry-Rojtman. Une demande que la justice n’aurait pas suivie. La délibération se fera d’ici une dizaine de jours. Affaire à suivre…