Voici les aides exceptionnelles, entièrement offertes, que vous ne soupçonnez même pas.
Jusqu’à 1 500 euros pour les salariés et 1 250 euros pour les indépendants
Pour tous les employés qui y contribuent, ils peuvent compter sur l’aide de l’Agirc-Arrco. Elle est, en effet, destinée à tous les salariés en grande difficulté financière. Contactez votre caisse de retraite complémentaire pour l’obtenir directement. Ça peut être l’AG2R, La Mondiale ou bien le groupe Apicil.
L’aide peut aller jusqu’à 1 500 euros, mais vous devez déposer votre demande avant la fin du mois de juillet. C’est l’employeur qui gère la CNRACL des agents des collectivités locales. Il faut contacter ce dernier pour savoir si vous êtes bénéficiaire ou non.
Par ailleurs, la Commission de protection des travailleurs indépendants a pris la décision de verser une aide pouvant aller jusqu’à 1 250 euros. Cette somme est net de charges et d’impôts. Ce montant est mis à part sur les réserves de la RCI. Elle concerne les 1,5 million de travailleurs indépendants pour une somme totale d’un milliard d’euros. Pas besoin de demande, c’est l’Urssaf qui la verse directement.
Le travailleur indépendant doit avoir été inscrit avant le 1er janvier 2019, et a été en activité au 15 mars 2020. Le fonds de solidarité offre une aide de 1 500 € réunie avec cette mesure.
Aides exceptionnelles : le coup de pouce pour le personnel médical
La Carmf propose un coup de pouce de 2 000 € pour les médecins libéraux. Sans impôts ni charges, c’est pour compenser les pertes dues à la réduction d’activités pendant le confinement. Cependant, notez bien qu’elle ne s’appliquera que pour les cotisants de la Carmf.
Par ailleurs, la CARCDSF a validé 4 500 euros pour les dentistes, d’une part. Le versement de cette somme se fera en trois fois, entre avril et juin. D’autre part, elle offre une aide de 1 000 euros pour les sages-femmes. Les deux sont versées automatiquement et feront partie du régime avant le 31 mars 2020.
En outre, la CARPV donne des aides ciblées. En effet, les élèves sont : les jeunes adhérents en difficulté, les adhérents en mauvaise santé, et ceux qui ont perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires.
Qu’en est-il des autres métiers ?
Les professionnels en difficulté financière peuvent s’adresser directement à la Camavac. Cette dernière procure une aide financière pandémique à ceux qui ont subi une diminution des commissions brutes de 50%. La Cipav regroupe les architectes, les ostéopathes, les moniteurs de ski et les micro-entrepreneurs. Elle propose un soutien de 1 392 euros pour soutenir ses membres touchés par la crise.
La CPRN n’a pas donné de montant précis. Les notaires doivent rédiger une demande écrite à la commission du fonds d’action sociale. Ils doivent aussi détailler leur situation de précarité. La Cavec consacre 90 € par jour pendant 40 jours. C’est uniquement pour les enfants du membre malade ou d’autres cas particuliers.
La CNBF propose une aide d’urgence pour les avocats qui gagnent moins de 25 000 euros l’année.
La Carpimko vient de proposer une aide de 500 à 1.500 euros pour les masseurs, kinésithérapeutes, orthophonistes et autres infirmiers libéraux. Les 230 000 affiliés au régime sont éligibles à cette aide financière.