Chaque année, ils sont des millions à ne pas réclamer les aides sociales offertes par le gouvernement. Mais pourquoi cette réticence ? Décryptage.
Voilà maintenant plusieurs mois que le gouvernement se démène pour aider les familles modestes face à la flambée des prix. Pourtant, ces aides sociales ne sont pas toujours réclamées par les bénéficiaires. Comment expliquer ce fléau ? Le point à travers cet article !
Un taux de non-recours particulièrement élevé
Cette situation semble difficile à comprendre compte tenu du contexte de forte inflation. Avec la baisse du pouvoir d’achat, toutes les aides devraient être la bienvenue. Malheureusement, la CAF constate que le taux de non-recours est particulièrement signifiant et le budget lié à cette lacune atteint chaque année plusieurs millions d’euros ! Mais comment justifier un tel phénomène ?
Notons que l’accès à ces primes se fait de manière automatique pour toutes les personnes qui remplissent les conditions d’éligibilité. Autrement dit, il n’y a aucune formalité particulière à suivre. Si cette facilité d’accès séduit les jeunes, on ne peut pas en dire autant des personnes du troisième âge. En effet, ces derniers craignent une escroquerie ou une usurpation de leurs informations personnelles. Ce qui est compréhensible avec l’ampleur des arnaques en France.
Pour les autres, il ne s’agit pas d’une réticence mais plutôt d’une ignorance. C’est pourquoi la CAF a mis en place un outil accessible à tous pour vérifier l’éligibilité. Il s’agit d’un simulateur gratuit en ligne qui se trouve sur le site officiel de la CAF.
Les chèques énergies à l’oubliette
Selon les résultats des études, 20% des chèques énergie ne sont malheureusement pas réclamés par leurs bénéficiaires. A titre de rappel, ces aides servent à financer les travaux de rénovation énergétiques et les dépenses liées à l’électricité, au gaz, au fioul et autre source de chauffage en cette période de grand froid. N’hésitez pas à consulter le site de la CAF pour en savoir plus sur ces aides !
