Si un SMS vous rapporte un colis que vous n’avez jamais commandé, il est important que vous l’ignoriez. Sur Twitter, la préfecture de police de Paris tente d’alerter un maximum de gens face aux escrocs.
Comment frappent-ils?
Les escrocs attaquent lorsque le commerce en ligne est en hausse. Par exemple, durant les périodes de fêtes, ou de soldes comme le Black Friday.
Comme mentionné plus tôt, ils envoient un message SMS ou un e-mail. Ils se font ensuite passer pour des sociétés de transport tels que La Poste, Collissimo, DPD, Chronopost ou UPS.
Le contenu informe d’un colis qui vous est destiné, mais qui ne peut être livré à cause d’une somme manquante. Cette somme reste cependant raisonnable afin de rester subtil.
Ne cliquez pas sur le lien dans le message! Il vous redirige vers un site frauduleux qui usurpe l’identité des entreprises de livraison. En effet, on y trouve le même logo et un suivi précis, ce qui rend l’arnaque plausible. Le site demande alors les coordonnées de carte bancaire afin de vider les poches de sa victime.
Il faut donc être attentif aux indices. N’oubliez pas que les entreprises de livraisons ne communiquent ni par SMS, ni par e-mail lorsqu’il s’agit de compléter un paiement. En cas de doute, il vaut mieux se renseigner auprès de l’entreprise concernée.
Les techniques répétitives des escrocs
Oui, ce genre d’arnaque s’est produit plus tôt cette année. Au mois de février, un jeune homme a été accusé d’avoir prétendu être un livreur de colis afin d’escroquer des personnes âgées.
Comment procédait-il? Il se rendait chez la victime, un colis à la main, et demandait un paiement manquant (un à deux euros). La victime s’exécutait donc avec sa carte de crédit, puisque c’était le seul moyen accepté.
Le jeune homme prétend ensuite avoir oublié quelque chose dans sa voiture avant de prendre la fuite avec la carte bancaire.
Bien vite, il a été mis en examen par la police pour « escroquerie, » « vol par ruse » et « violences volontaires. » Il aurait repéré au moins une dizaine de personnes âgés de son quartier afin de les arnaquer. Maintenant en détention provisoire, il risque sept ans de prison et 100 000 euros d’amende.