Bruno Le Maire, le Ministre de l’Économie, des finances et de la relance de la France, souhaite revenir sur la loi EGalim.
La loi EGalim pour contrer l’explosion du coût de la vie
La loi EGalim a été créée en 2018 dans un contexte peu inflationniste. Elle poursuit : la juste rémunération des producteurs, le renforcement de la qualité sanitaire, nutritionnelle et écologique des produits alimentaires. En effet, son but est d’améliorer une alimentation sûre, saine et durable. Cette loi encadre les promotions alimentaires des grandes surfaces qui sont plafonnées à 34% en valeur, et à 25% en volume.
Actuellement, Bruno Le Maire veut revoir cette loi, à cause de la hausse des prix. Le 4 juillet 2022, le Ministre de l’Économie a confié au micro de France Inter : « Aujourd’hui, les promotions ne peuvent pas excéder 34% de remise dans la grande distribution, je propose que l’on relève ce seuil à 50% pour qu’il y ait des prix cassés pour tous ceux qui en ont besoin ».
Par ailleurs, les grandes enseignes donnent des coups de pouce aux consommateurs. Elles proposent des offres supplémentaires, des prix cassés et d’autres promotions pour les clients qui ont une carte de fidélité.
Les aides pour faire face à l’inflation
Certains économistes estiment une hausse de l’inflation à 10% d’ici la fin de l’année. La France est touchée à 6%. Puis, le Venezuela, le Soudan, le Zimbabwe, la Turquie, le Yémen et l’Argentine sont atteints de 50 à 500%. Vincent Bronsard, président d’Intermarché et de Netto que la LSA a cité, lance une explication.
« En raison du contexte inflationniste exceptionnel que nous connaissons, on évalue l’augmentation du budget de chaque consommateur français à 224 euros pour 2022. Il est de notre responsabilité, en tant que distributeur, d’accompagner et de soutenir nos clients dans cette période de bouleversements qui impactent fortement leurs porte-monnaie », a-t-il déclaré.
D’après une récente étude, il manque moyennement 490 € aux Français pour vivre convenablement. Une hausse de 23 € en comparaison à l’année dernière. Pour sa part, l’État français a déjà mis en place des revalorisations. De ce fait, les retraites et la prime d’activité seront de 4% dès cet été et les APL de 3.5%.
« Après avoir baissé les #APL de 5 €, les avoir sous-indexées de 2018 à 2020 et avoir réduit l’allocation des locataires modestes de 1,1 milliard d’€ en 2021, Bruno Le Maire annonce une « revalorisation » des APL de 3,5%, environ 168 millions d’€ », a réagi un internaute sur Twitter.
De son côté, François Ruffin a critiqué : « Depuis 2017, Macron gratte un milliard d’euros sur les APL pour financer sa suppression de l’ISF. Ce matin, Bruno Le Maire, tout content, offre un cadeau de 168 millions pour les locataires. Ils nous distribuent des miettes. Et en plus ils se foutent de nous ».