En France, lorsqu’un salarié part, il peut encaisser des indemnités de chômage sous certaines conditions. Chaque mois, il perçoit une somme, certes inférieure à son salaire, mais assez suffisante pour lui permettre de vivre en attendant un nouveau travail. Le problème est que beaucoup jouissent de ces allocations sans aucun droit. Par contre, ces petites arnaques ne durent jamais longtemps, mais peuvent s’accumuler très rapidement. La preuve, ce chauffeur toulousain a escroqué Pôle emploi jusqu’à 40 000 euros en seulement deux ans !
2 ans d’escroquerie à l’allocation chômage
Le malfaiteur est un chauffeur toulousain. Il semble détenir l’arnaque du siècle, de juin 2019 à septembre 2021. À 39 ans, il perçoit près de 40 000 euros d’allocations chômage. Ce n’est pas surprenant à première vue, mais le souci, c’est qu’il avait un emploi à temps plein. Pôle emploi Occitanie a fini par découvrir le pot de rose en hybridant les données. Suite à cela, une plainte a été déposée en août et le trentenaire a été convoqué au commissariat. La police a vite aperçu que c’est un faux chômeur. Ainsi, le chauffeur devra se présenter devant le tribunal en mai 2023 pour plaider coupable. Aussi, pour rembourser le montant qu’il a perçu en trop.
Cependant, ce n’est pas la première fois que des Français décident de jouer avec les institutions pour récolter de l’argent qu’ils ne devraient pas raisonnablement recevoir. Mais les institutions ne doivent pas être sous-estimées. Si l’arnaque peut durer un certain temps, voire plusieurs années, le coupable sera toujours trouvé.
Une famille a dévié 60 000 euros d’allocations sociales !
Le conducteur a menti sur sa situation professionnelle pour toucher des indemnités de chômage. Par contre, cette famille douteuse a menti sur le lieu où elle réside pour toucher des allocations sociales. En effet, du 1er janvier 2017 à juillet 2020, la famille a droit à 41 210 euros d’allocations familiales et d’allocations scolaires. Et ce n’est pas tout. Elle a également perçu 15 000 euros de l’APL, 3 512 euros du RSA et 958 euros de primes de fin d’année. Au total, la famille a reçu 61 532 euros. Comment ? Elle semblait vivre à Sallaumines, dans le Pas-de-Calais, alors qu’elle vivait en réalité au Maroc. Finalement, la CAF l’a constaté et a pris des mesures.
Par ailleurs, pour être admissible à l’aide sociale, vous devez répondre à certains critères. Tout d’abord, vous devez vivre en France. En revanche, la mère de famille de 46 ans vit principalement au Maroc ainsi que ses sept enfants diplômés. En 2017, la famille vivait depuis plus de dix mois hors de la frontière française. Sept mois de 2018, neuf mois de 2019 et plus de huit mois de 2020. Lorsque la police a interrogé la mère de famille, elle a assuré qu’elle ne savait pas que pour bénéficier de cette aide française, il fallait vivre en France. Sans aucun doute, laissons la police réfléchir.