Le Revenu de Solidarité Active (RSA) assure un revenu minimum aux foyers vivant dans des conditions précaires. Ce dispositif qui a été instauré en 2008 s’applique aux moins de 25 ans ainsi qu’aux 18 à 24 ans qui sont actifs et aux parents en situation d’isolement.
Le RSA fait l’objet d’un débat
Les personnes qui touchent le RSA doivent-elles s’attendre à des conditions d’éligibilité plus fermes ? Ces dernières pourraient être liées aux modalités de versement ou à la formation. Cette éventualité fait l’objet de la campagne présidentielle de cette année. Un sujet brûlant estime le Quotidien du citoyen. Selon les dernières statistiques, 1,91 million de Français ont eu accès à cette allocation au mois de septembre dernier.
Il s’agit d’un pilier de la solidarité dans l’Hexagone. En instaurant ce projet, l’État souhaite venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Mais aujourd’hui, les conditions d’accès à cette aide pourraient faire l’objet d’une modification. Une éventualité qui repose principalement sur deux motifs.
Des conditions d’accès plus strictes ?
Le premier motif est remis en cause par Emmanuel Macron et Valérie Pécresse et vise un conditionnement avec un minimum d’activité. Le second motif est associé au ministre de la Santé. À ce propos, France Info rapporte : « Je suis pour qu’on cesse la situation courante faisant qu’un légataire sur deux profite toujours de l’allocation quatre ans plus tard. L’insertion est encore insuffisante en France ».
Une chose est sûre : le durcissement de ces conditions d’accès au Revenu de Solidarité Active (RSA) représente une éventualité à laquelle les principaux intéressés vont devoir s’attendre. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui ont lancé l’alerte, inquiet devant l’ampleur de cette situation.
À titre indicatif, des millions de retraités bénéficient de ce précieux coup de pouce financier chaque année. En 2016, ils étaient 4,4 millions à profiter de cette aide. Ce qui équivaut à une hausse de 6,4 % en l’espace de 10 ans selon les résultats d’une enquête menée par la Drees. Au total, environ un quart des Français à la retraite est concerné par le RSA. Un dispositif qui a considérablement limité les inégalités de revenus entre les retraités et les retraitées dans l’Hexagone.