L’influenceur Nasdas est à l’origine de cette arnaque à la carte bancaire. En effet, sur son compte Snapchat, ce dernier a proposé de consommer les produits de son choix à partir d’une carte bancaire contenant 15 000 euros. Le plafond est de 250 euros pour chaque achat, ce qui constitue un piège. Malheureusement, beaucoup sont tombés dedans et ont vu leurs comptes bloqués.
Arnaque : un influenceur a raté son opération !
L’annonce a eu 100 000 vues en une minute. L’influenceur a montré les codes d’une carte bancaire, en disant juste à ses followers de ne pas dépasser le montant de 250 euros par achat. Une opération qui fait flop.
En effet, les abonnés n’ont pas pu prouver l’identité du propriétaire de la carte bancaire. Ce qui en résulte le blocage de leurs comptes, et ils ne peuvent plus avoir accès aux sites comme Amazon. Nasdas avec ses 3 millions de followers sur Snapchat a donc bien raté son buzz. L’influenceur, originaire du quartier Saint-Jacques à Perpignan, en a déçu plus d’un.
La gendarmerie met en garde contre le spoofing
Ces derniers temps, il faut pourtant être prudent avec sa carte bancaire. En effet, un nouveau type d’arnaque à la carte bancaire est à la mode. En l’occurrence, c’est le spoofing. Il consiste à se faire passer pour la banque de la victime afin de lui retirer des informations. A Strasbourg, la police enregistrerait une dizaine de plaintes quotidiennes liées au spoofing. Le terme est un anglicisme qui signifie vol d’identité. Il désigne ici une nouvelle technique d’escroquerie à la carte de crédit.
Les escrocs se font alors passer pour votre banque afin d’avoir vos données personnelles. Tout cela pour pouvoir détourner l’argent de votre compte vers un autre compte frauduleux. De surcroît, cette arnaque est bien réfléchie. En effet, il suffit d’un téléphone pour la faire, par SMS ou par e-mail. L’escroc va d’abord vous appeler ou vous envoyer un message avec le numéro de votre banque.
Alors, comment éviter l’arnaque ?
Il s’agit simplement de ne jamais divulguer vos données personnelles par téléphone ou par e-mail. Aussi, ne cliquez pas sur les liens dans les e-mails suspects et n’ouvrez pas les pièces jointes.