Les arnaques par SMS augmentent de plus en plus ces derniers temps. La dernière en date s’agit d’une fausse assurance maladie. D’ailleurs, un couple en a fait les frais et y a perdu de l’argent.
Arnaques par SMS : ce couple a perdu beaucoup d’argents
Les arnaques par SMS liées à l’assurance maladie ne cessent d’augmenter dernièrement. De ce fait, l’organisation Améli a voulu mettre en garde les assurés sociaux. En effet, elle a publié sur son site un message d’alerte : « Les conseillers peuvent demander une partie des coordonnées bancaires (RIB) mais ils ne demanderont jamais la totalité et jamais de mot de passe, même temporaire. »
Beaucoup de personnes ont, en effet, déjà subi ce genre de pratiques frauduleuses. Un couple a d’ailleurs fait l’objet d’une de ces arnaques et a perdu 3 700 euros. Ce couple a témoigné de leur histoire sur Capital, où la femme explique les faits. En fait, les victimes ont renouvelé leur carte vitale quelques mois en amont. Ils ont alors reçu un SMS disant qu’ils peuvent enfin avoir la carte. Cependant, le SMS leur demande de verser une somme d’argents pour se faire livrer la carte chez eux.
Le hacker a eu accès à leur compte Apple Pay
« J’étais étonnée qu’on me fasse payer pour l’envoi de ma carte vitale, mais le site ressemblait à une plateforme de livraison classique » a déclaré la femme. Alors, le couple a effectué la transaction avec un code de validation à 6 chiffres qui a signé le début du drame. Cependant, le couple n’a pas douté qu’il vient tout juste d’autoriser un hacker à accéder à son compte Apple Pay. Par contre, le couple a compris l’arnaque seulement lorsque la banque leur a averti au sujet d’« achats inhabituels. »
Le couple a alors perdu près de 3 700 euros lors de cette mauvaise expérience. De son côté, la banque a refusé le remboursement complet de cette somme perdue. Toutefois, les victimes ont reçu un geste commercial à hauteur de 250 euros venant de la banque. D’ailleurs, le couple a déclaré : « A aucun moment, nous ne nous sommes pas dits que nous pourrions être remboursés, et d’ailleurs, la conseillère n’évoquait même pas cette éventualité. Mais aujourd’hui, nous n’avons plus aucun espoir. »