Changement sur le prêt immobilier
La loi Lemoine entrera d’une manière partielle à partir du 1er juin 2022. Elle promet la possibilité de rompre son assurance emprunteur, en cherchant à adhérer à une offre concurrente. Cependant, ceux qui ont un contrat en cours sont obligés de patienter jusqu’en septembre pour en profiter.
Ceux qui veulent accéder à un prêt immobilier de moins de 200 000 € ne seront pas soumis à cette loi. La loi Lemoine permet de contracter des crédits aux personnes souffrant d’un cancer ou de l’hépatite C. De ce fait, ils auront droit au délai de cinq ans après leur guérison.
PER et assurance vie : plus de transparence
À compter du 1er juin, les producteurs devront montrer un tableau révélant les frais par catégories identiques. Cela aidera les consommateurs à comparer les offres disponibles, comme un Plan d’Épargne Retraite (PER) ou une assurance vie. Cette mesure prendra partiellement effet et la somme de frais sera consultable début juillet.
Avant le 8 juin 2022, les personnes vivant dans les provinces de la Meuse (55) à La Réunion (976) doivent vérifier, remplir et valider leur déclaration de revenus 2021. Les pénalités s’élèvent à 10, 20 et même à 40 %, pour les retardataires. Le 12 juin, les citoyens en âge légal devront voter lors du premier tour des élections législatives. Le 19 juin, ils y retourneront pour le second tour.
Flambée du prix de l’assurance : en Occitanie et en PACA
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la banque de France craint une hausse des primes des assurances habitation de « 150 à 200 % d’ici à 2050 ». L’ACPR souligne que les résidents de la PACA et de l’Occitanie seront les plus touchés, faute de catastrophes naturelles. Moneyvox déclare que les augmentations s’élèveront à 40,6 % en Occitanie et 33,3 % en région PACA dans un futur proche. Assurland pense que : « la recrudescence et la violence des intempéries font que les primes d’assurance habitation sont en hausse, surtout dans les régions du Sud-Est. »
Il continue à estimer que : « Le sinistre le plus important à venir sera la sécheresse. Elle devrait coûter très cher aux assureurs dans les années à venir. Un coût qu’ils répercuteront sur le prix des contrats ». Les assureurs doivent se faire aux dommages causés par le dérèglement climatique. Les cataclysmes leur ont déjà coûté 1,7 milliard d’euros entre 2016 et 2020, un milliard de plus par rapport à l’espace entre 2011 et 2015.