L’assurance-vie est un produit extrêmement prisé en France. Il s’agit d’un placement financier idéal pour financer les projets à long terme. Mais pour en tirer le maximum de profits, il est important de savoir optimiser les retraits. Le point à travers cet article !
Éviter les contrats aux offres ultras performantes
Les Français sont nombreux à souscrire à plusieurs assurances-vie. Dans ce cas, il est préférable de miser sur ceux qui sont les moins performants, car le fonds en euros procure un rendement faible par rapport aux autres fonds en possession de l’assuré. De plus, le choix d’UC est légèrement performant comparé à celui d’une autre offre.
Les fonds en euros présentent des taux considérables qui ne font que diminuer au fil des années. En 2021, le taux moyen avoisinait les 1,1 % en 2021 contre 1,4 % en 2019. Autrement dit, le rendement de fonds en euros est moins intéressant que les gains qui émanent des UC utilisées sur le maché des actions.
Ne pas négliger les avantages fiscaux
Au moment de souscrire à une assurance-vie, il est important de prendre en considération l’antériorité du contrat. Les experts recommandent de miser sur un contrat ouvert depuis plus de 8 ans pour profiter des meilleurs avantages fiscaux. De cette manière, vous pouvez profiter d’une réduction des impôts sur les profits pouvant aller jusqu’à 24 % sur le PFL et les cotisations sociales.
Pour bénéficier de cette réduction d’impôts et atténuer la fiscalité à 24 % ; le montant total des encours doit obligatoirement être inférieur à 150 000 €. Ce plafond est de l’ordre de 300 000 euros pour les couples.
Prenez uniquement ce dont vous avez besoin
Pour optimiser les retraits, il est préférable de se concentrer sur l’essentiel. Pensez à placer vos rachats sur des investissements bancaires à capital garanti, même si le rendement obtenu à l’issue du placement s’avère faible. Avec un contrat à plus de 8 ans d’ancienneté, vous allez pouvoir profiter d’un abattement de 4 600 € pour une personne célibataire contre 9 200 € pour un couple.