« Votre carte est expirée. Pour continuer à profiter de nos offres, veuillez mettre la carte à jour ». Voici le message reçu par les victimes d’une nouvelle forme d’arnaque dans le domaine de l’assurance-maladie. Les escrocs ciblent notamment les assurés de la CPAM. La rédaction de Lacs Champagne vous en dit plus dans les prochaines lignes !
500 000 clients de chez « CPAM » pris pour cible
L’alerte a été donnée par le site cybermalveillance.gouv.fr avant d’être partagée sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter. Ces derniers temps, les victimes de cybercriminalité sont de plus en plus nombreuses. Les escrocs ne cessent de redoubler d’inventivité pour capturer de nouvelles proies en ligne ou par SMS. Cette fois, les messages envoyés aux cibles invitent ces derniers à ouvrir un lien ayant pour but de mettre leur Carte d’assurance vitale à jour.
À ce propos, la CPAM confie : « Des individus non autorisés sont parvenus à accéder à des infos confidentielles concernant 500 000 souscripteurs à l’Assurance-maladie auprès de notre enseigne. Les premières enquêtes démontrent que les malfaiteurs se sont connectés à partir de comptes professionnels dont les adresses de courriel avaient été discréditées ».
Les données bancaires non concernées par l’arnaque
Selon nos sources, les arnaqueurs ont eu accès au numéro de sécurité sociale des victimes et à des données personnelles. Parmi elles figurent le nom, la date de naissance, mais aussi le sexe des cibles. Les « pirates » se seraient également emparés des droits des assurés (déclaration du médecin, dossier de complémentaire santé, prise en charge, etc.). Par ailleurs, les renseignements liés aux maladies et les coordonnées bancaires n’ont pas été affectés.
Pour faire face à ce scandale, la compagnie d’assurance a décidé de lancer des poursuites pénales contre les malfaiteurs. « Chaque assuré va obtenir un courriel de la part de la compagnie pour le mettre en garde concernant les risques du phishing auquel il pourrait être exposé », précise un responsable au sein de l’organisation.