En décédant, Bernard Tapie laisse derrière lui une femme et 4 enfants. Une question se pose aujourd’hui : ces derniers vont-ils supporter ses dettes ? Le point à travers cet article !
Bernard Tapie s’est éteint cette semaine à l’âge de 78 ans à Paris. L’homme d’affaires devait régler une montagne de dettes et n’a rien remboursé à l’État. Ses enfants se retrouvent face à un dilemme : toucher son héritage ou tout refuser…
586 millions d’euros de dettes…
Bernard Tapie a rendu son dernier souffle dimanche dernier après avoir lutté pendant plusieurs années contre le cancer. L’homme d’affaires est décédé auprès de sa famille, dans son appartement situé à Paris. « Il est parti sereinement, entouré de son épouse, ses enfants, son frère et ses petits-enfants » annoncent nos confrères de BFM TV. Le père de famille a vécu une vie remplie et marquera à jamais l’univers des affaires en rachetant la firme Adidas.
Ce grand fan de l’Olympique de Marseille figure également parmi les personnalités les plus riches de France. Malheureusement, il était soupçonné dans une affaire louche impliquant le Crédit Lyonnais. En 2015, il a dû débourser une amende de 404 millions d’euros.
L’année dernière, son avocat avait confié dans Ouest-France que le mari de Dominique n’avait encore rien remboursé. Ses dettes atteindraient aujourd’hui la somme de 586 millions d’euros. Un argent qu’il n’avait pas en sa possession puisque son patrimoine est évalué à 300 millions d’euros.
Quelle décision les enfants de Bernard Tapie vont-ils prendre ?
Selon Libération, Bernard Tapie était à la tête d’une résidence à Saint-Tropez, dont la valeur est estimée entre 50 et 70 millions d’euros. Le père de famille dispose également d’une résidence de 10 millions d’euros située à Combs-la-Ville. Alors que les funérailles auront lieu vendredi prochain à Marseille, les 4 enfants du défunt risquent de se battre pour cet héritage.
Marseille, Stéphane, Nathalie et Laurent ont le choix entre toucher l’héritage ou tout refuser. S’ils renoncent à payer les dettes, ils vont devoir renoncer à l’héritage de l’homme d’affaires, compte tenu des indications du service public. Dans le cas contraire, ils pourront toucher l’argent « sous bénéfice d’inventaire ». La balle est dans leur camp !