Chaque année, des centaines de milliers de ménages français bénéficient d’aides financières de la part de la CAF. Malheureusement, il arrive parfois qu’on oublie de les réclamer ou qu’on ignore tout simplement qu’on figure parmi les bénéficiaires. Aujourd’hui, on vous propose de tout découvrir sur ce versement mensuel de 330 €. Peut-être faites-vous partie des heureux légataires !
10 milliards d’euros d’allocations financières annuelles non réclamées
Selon une récente étude, un tiers des Français qui perçoivent le RSA ne profitent pas de ce coup de pouce financier. Pourtant, ils doivent en moyenne recevoir une somme mensuelle de 330 € de la part de la CAF. Dans l’Hexagone, de nombreux particuliers ne réclament pas ce droit auprès de l’entité concernée. Une somme oubliée qui serait au total évaluée à 10 milliards d’euros par an.
Une enquête menée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) confirme ces constats. Cette étude met notamment la lumière sur le cas du RSA (Revenu de Solidarité Active). Cette prestation permet aux personnes vivant dans la précarité de profiter d’un complément de revenu chaque mois.
Les recherches réalisées par la Dress, inspirées dur des informations datant de 2018 rapportent qu’environ 600 000 foyers français (soit un tiers des légataires) ne réclament pas le RSA chaque trimestre. Une somme qui est évaluée en moyenne à 330 € par mois. Comme l’expliquent les chercheurs : « En tout, les sommes non réclamées du fait du recours au RSA atteindraient 750 millions d’euros par trimestre ».
Les profils les plus concernés
Cette non-réclamation est notamment fréquente chez les Français en couple et sans enfant, les jeunes diplômés ou encore les personnes qui habitent en milieu rural. Comme le rapporte l’étude : « 16 % des femmes habitant seules avec des enfants éligibles n’ont pas recours au RSA contre 49 % des couples légataires sans enfants. 15 % d’entre eux louent des appartements dans des HLM contre 33 % pour les locataires privées et 61 % pour les propriétaires directes ».
Un cinquième des familles habitant dans une agglomération de dimension moyenne n’auraient pas non plus recours à cette aide contre 50 % des foyers vivant en milieu urbain ou près de Paris, précise la Drees. Comme quoi, le taux de non-réclamation du RSA n’a pas changé en l’espace de dix ans…