Travailler pendant la canicule peut s’avérer être pénible. Voici les droits et les devoirs de l’employeur ainsi que des salariés.
Les droits et devoirs de l’employeur
Pendant la canicule, surtout en cas de vigilance rouge, l’employeur doit s’informer quotidiennement des points suivant sur ses salariés :
- La réévaluation des risques encourus
- La température actuelle et les prévisions pour la journée
- Le type de travail à effectuer, surtout en extérieur, ou comportant une charge physique.
- L’état des employés : leurs âges, les personnes faibles ou malades, en situation de handicap, femme enceinte…
L’employeur peut également prendre des mesures supplémentaires pour ses employés, afin d’éviter les dommages-intérêts. Voici quelques exemples :
- Modifier les horaires pour que les salariés puissent commencer ou finir tôt.
- Organiser des pauses plus longues et/ou plus fréquentes
- Arrêter les appareils électroniques
- Appeler au télétravail le plus possible.
- Mettre à disposition des moyens de rafraîchissement.
En revanche, les employeurs ont un code du travail qu’ils doivent respecter. Ils ont des limites, et sont restreints dans leur choix. Les patrons d’entreprise ont le droit d’exiger une tenue décente et conforme au travail pratiqué. “S’agissant de la tenue à porter en période de canicule, il est toujours recommandé de demander l’autorisation préalable à son employeur. C’est toujours du cas par cas, mais le bon sens doit primer”, a expliqué une avocate.
Canicule : Les droits et devoirs des salariés
Le travailleur a le droit de se ventiler et de changer d’air. L’employé doit avoir de l’eau fraîche et potable à disposition. Par contre, le salarié n’a pas le droit de ne pas travailler pendant la canicule sauf si l’employeur annonce un arrêt de travail. Si le travailleur ne se sent pas en sécurité, il peut demander le droit de retrait et l’employeur ne peut aucunement refuser. Pas de sanction et la rémunération doit être conservée.