Compte tenu de la situation sociale actuelle plutôt tendue, Elisabeth Borne a dû calmer l’opinion sur le carburant. Notamment, entretenir la grève à l’usine Total et régler le problème d’approvisionnement. Tôt ou tard, la Première ministre devait trouver les bons arguments pour apaiser la position de la population.
Un petit détour sur la ristourne
Vous savez que l’inflation a durement touché le peuple de l’hexagone cette année. Par conséquent, la remise de 30 centimes est maintenue pour lutter contre cela. Initialement 18 centimes, elle était de 30 centimes le 1er septembre 2022. Cependant, elle fera l’objet d’une réduction à 10 centimes du 31 octobre jusqu’à la fin de l’année. Toutefois, la locataire de Matignon a informé le public que la décote resterait à 30 centimes jusqu’à la mi-novembre.
Suite à cela, le prix du gazole est descendu à 1,54 euro dans certaines stations-service. Néanmoins, sachez qu’il y a celles qui vendent du carburant à 2,10 euros ou plus. Malgré le maintien des remises, la plupart de la population se plaignent des pénuries de l’essence. Pour cause, 30% des stations connaissent des problèmes d’approvisionnement ce week-end. Par exemple, à Lyon, environ 32 % des stations-service sont en rupture de stock. Les moins touchées par la pénurie sont la Bretagne avec 8% et la Nouvelle-Aquitaine avec 9,3%.
Carburant : les problèmes risquent de perdurer
La cheffe du gouvernement s’est entretenue avec le PDG de TotalEnergies, qui prévoit également d’étendre la remise à 20 centimes. L’objectif est de conserver la réduction et d’éviter une ruée vers la pompe, d’ici à la fin octobre. De plus, cela devrait aider les conducteurs à suivre le rythme des augmentations de prix historiques.
En effet, depuis plusieurs jours, les Français peinent à trouver du carburant. D’autant plus qu’il y a des métiers qui sont prioritaires à la station-service au départ. Par conséquent, les particuliers ont plus de mal à faire le plein. Après l’appel de la CGT, la grève sur les sites de TotalEnergies s’est poursuivie. Cela dit, l’État français a de nombreux événements à gérer.
Cependant, Elisabeth Borne a insisté pour révoquer les accords signés. La Première ministre prévoit de continuer les réquisitions si la situation se tend davantage. Veuillez noter que les prochaines semaines peuvent être encore plus difficiles.