Des scientifiques américains ont trouvé en la fraise un traitement miraculeux pour l’Alzheimer. Voici les détails.
L’Alzheimer
La pathologie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative. Elle conduit à une perte de la mémoire dans le temps. Aussi bien que la perte de certaines fonctions cognitives. Tout cela peut engendrer des tristes conséquences dans le quotidien. Cette maladie fait des victimes au fur et à mesure que l’âge avance. Elle est très rare avant 65 ans
. Il n’existe pas encore un antidote pour l’Alzheimer. En revanche, une détection rapide pourrait ralentir sa progression. Une prise en charge conforme est aussi indispensable pour améliorer la vie de la victime et de sa famille. Des chercheurs américains ont découvert un fruit qui pourrait bien jouer un rôle essentiel dans la prévention de l’Alzheimer. Cette maladie affecte jusqu’à 900 000 Français.
Moins de risques
Les chercheurs de l’université Rush de Chicago, aux États-Unis, ont observé des données de santé. Ces dernières portent 575 participants qui sont morts à un âge moyen de 91 ans. L’objectif était de déterminer l’influence de la dégustation de fraises sur le cerveau. Ainsi, les chercheurs ont organisé des évaluations et questionnaires sur les habitudes diététiques des patients.
Par conséquent, ils ont pu constater que les sujets qui ont consommé une énorme quantité de pélargonidine ont affiché une charge amyloïde moindre. Ainsi, il y a moins d’enchevêtrements de tau, éléments responsables de la maladie d’Alzheimer. Les fraises renferment une forte teneur en pélargonidine. « La consommation de fraise et de pélargonidine était associée à moins d’enchevêtrements de tau phosphorylé », selon les scientifiques. Ces derniers ont donc tiré leurs conclusions dans le Journal of Alzheimer’s Disease publié le 19 juillet 2022.
Les bienfaits de la fraise sur la maladie
Les hommes de science assurent que ce pigment végétal est contenu dans la nature des fraises. Ils ont ajouté qu’il joue un rôle important dans la production de cytokines. « Les propriétés anti-inflammatoires de la pélargonidine peuvent diminuer la neuroinflammation globale, ce qui peut réduire la production de cytokines », a expliqué le Dr. Julie Schneider, neuropathologiste à l’Université Rush et auteure de l’étude.
Par ailleurs, il faut noter que cette étude est basée sur l’observation. Il n’existe pas encore de preuve tangible pour l’instant. Le rapport de causalité n’a pas encore fait ses preuves. En conséquence, il faut plus de recherches plus approfondies pour comprendre le rôle des fraises et des baies rouges.