Emmanuel Macron a pensé à un chèque alimentaire dans le but d’améliorer le pouvoir d’achat des Français. Explications d’Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement.
L’accord de la première opposition au pouvoir est la première condition
Selon Olivia Grégoire, le gouvernement veut mettre en place « à la rentrée un dispositif spécifique pour les gros rouleurs qui sont obligés de prendre leur voiture pour aller travailler ». Elle souhaitait parler du chèque alimentaire. « Alors que l’inflation galope, il ne faut pas aller au trot sur ces sujets et nous espérons que les oppositions vont nous suivre », poursuit-elle. La porte-parole du gouvernement a également affirmé : « Nous arrivons au pic de l’inflation. La bonne nouvelle, c’est que cela devrait ensuite descendre, sans doute vers la fin de l’année et le début de l’année prochaine. ».r
Sachez que le chèque alimentaire s’inscrit dans une proposition de loi qui vise à l’amélioration du pouvoir d’achat. Toutefois, sa mise en place sera décidée au Conseil des ministres le 6 juillet 2022, où le projet de loi sera voté. Cependant, le gouvernement d’Emmanuel Macron n’a pas eu la majorité absolue parlementaire. En effet, c’est le Rassemblement National de Marine Le Pen qui a 89 députés élus. C’est pourquoi, Emmanuel Macron devra avoir l’accord de la première opposition au pouvoir pour élire ses propositions de loi. Le chèque alimentaire fait partie de ces derniers.
Chèque alimentaire : pour qui ?
Élisabeth Borne avait déjà donné des informations sur le chèque alimentaire, mais ce n’était pas suffisant. Dernièrement, Olivia Grégoire a complété ses réponses pendant un déplacement à La Chapelle-sur-Erdre. « On souhaite prévoir une indemnité alimentaire d’urgence de 100 euros par foyer et 50 euros par enfant pour 9 millions de personnes et on travaille en complément sur un chèque alimentaire plus qualitatif pour accéder à des produits bio, frais et locaux », a dévoilé la porte-parole du gouvernement.
Néanmoins, rien n’est encore sûr, d’après la première condition citée au-dessus. « On a déjà engagé 25 milliards d’euros depuis le mois d’octobre sur ces mesures de soutien aux Français et on mettra à peu près la même somme dans les mois qui viennent », avait souligné Olivia Grégoire. Elle voulait préciser l’importance de ce projet de loi pour le gouvernement et pour les 9 millions de bénéficiaires.