Depuis 2018, des millions de Français reçoivent un chèque énergie entre 48 euros et 277 euros. Cependant, le revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation devra être à moins de 10 800 euros pour bénéficier de cette aide.
Chèque énergie : très attendu à cause de l’inflation
Face aux récents évènements, les conditions d’éligibilité au chèque énergie ont été amoindries pour que tout le monde puisse en bénéficier. Le 30 mars dernier, le gouvernement a déjà lancé une campagne pour cette année. Ils ont envoyé tous les chèques au mois d’avril. Si vous n’avez pas reçu le vôtre, c’est parce que vous n’êtes pas éligible. Pourtant, il n’y a pas de démarche à faire, simplement attendre de le recevoir.
La guerre russo-ukrainienne reste la principale cause de l’inflation qui touche tous les Français. N’oublions pas que la Russie est le premier exportateur mondial de gaz, d’électricité et de pétrole. Depuis le début de cette guerre, les Français prévoient de perdre en pouvoir d’achat. Les familles monoparentales, qui ne gagnent qu’un salaire, sont les plus affectées. Le peuple français a besoin de 490 euros afin de vivre correctement. D’après les données du baromètre CSA Research/Cofidis, la somme a haussé de 23 euros de plus que l’an dernier.
L’aide de l’État : suppression d’une taxe
Emmanuel Macron a supprimé la taxe d’habitation pendant son premier mandat. D’ici à 2023, personne ne la paiera plus. Le Président pense qu’il est inutile de demander aux Français possédant une télévision de payer la taxe audiovisuelle. Rappelons que cette dernière doit être réglée au même moment que la taxe d’habitation. Elle coûte 138 euros. Cette suppression sera mise en place à travers le projet de loi de finances rectificative (PLFR).
« Dans le cadre de la campagne présidentielle, le PR a pris un certain nombre d’engagements sur la question du pouvoir d’achat. Un PLFR sera présenté pour traduire ces engagements dans le quotidien des Français », a énoncé Gabriel Attal, ministre de l’Action et des Comptes publics. Il n’a pas manqué de citer : « la suppression de la contribution à l’audiovisuel public ».