Le gouvernement prévoit plusieurs solutions pour affronter la flambée des prix. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a récemment pris la parole concernant les diverses options envisagées. Le point à travers cet article !
Inflation : un plan de relance socio-économique en cours
La guerre en Ukraine a des impacts non négligeables sur l’économie française. Ces derniers temps, on assiste à une flambée des prix du carburant. Raison pour laquelle l’État a dressé un « plan de résilience socio-économique » dont la mise en place est prévue pour ce mois de mars. L’objectif est de venir en aide aux foyers les plus fragiles et les plus affectés par la crise.
Après les échanges de Bruno Le Maire avec les acteurs les plus impactés par l’inflation (secteur automobile, aéronautique, agriculture, etc.), Jean Castex a rencontré à son tour les collaborateurs sociaux pour discuter de ce plan de relance économique. Pour le moment, alors que le pays s’en sort à peine de l’épidémie de Coronavirus, l’État annonce une mesure sans « quoi qu’il en coûte ». Les décisions prises seront moins généralisées que celles issues du précédent plan de relance.
Les précisions de Bruno Le Maire sur le chèque inflation
En début de semaine, Bruno Le Maire avait pris la parole au micro de « Wake Up » sur RMC. Le ministre de l’Économie a fait part d’une réponse aux Français les plus durement touchés par la crise. Il a également profité de l’occasion pour rappeler la valeur des aides financières qui ont été accordées aux foyers en difficulté l’automne dernier.
« Nous projetons d’étendre le gel des prix du gaz jusqu’à la fin de cette année. Son coût sera évalué à 10 milliards d’euros au cours de l’année 2022 sachant que le tarif du gaz a augmenté depuis que nous avons décidé de plafonner le prix », explique-t-il. Le gouvernement a également mis de côté 8 milliards d’Euros pour plafonner le prix de l’électricité contre 4 milliards d’euros pour celui de l’inflation.
Selon le ministre, le chèque énergie sera distribué en avril avec une moyenne de 150 € à plusieurs millions de Français. À ce propos, il précise : « Le montant total alloué atteint les 20 milliards d’euros. Un budget qui va servir à protéger les Français contre la hausse des prix de l’énergie. Nous sommes décidés à faire davantage d’efforts, mais ce ne sera en aucun cas un “quoi qu’il en coûte” ».