Les consommateurs ont dernièrement remarqué une hausse importante du prix des jus d’orange proposés dans les rayons des supermarchés. Mais comment expliquer cette augmentation significative ?
Depuis le début de l’année, les cours du marché du jus d’orange ne cessent de flamber, au grand dam des consommateurs. Une situation qui résulte de plusieurs facteurs : aléas météorologiques, faible demande, maladie… Le point à travers cet article !
Jus d’orange : les catastrophes naturelles perturbent le marché mondial
Les marques de jus d’orange sont nombreuses et variées de nos jours (Joker, Paquito, Minute Maid, Orangina…). Ces derniers temps, la production est toutefois au plus mal et les consommateurs constatent une incroyable flambée des prix sur le marché. Au niveau international, une hausse de 77% a été enregistrée entre juillet 2022 et février 2023. Depuis la fin du mois de janvier dernier, cette augmentation ne cesse de croître jusqu’à atteindre un record.
L’année dernière, ce produit est en moyenne vendu à 1,13 € le litre. Ce qui 4,4% plus onéreux que le tarif proposé en 2021, à en croire les observations menées par l’IRI. Mais pourquoi cette hausse perpétuelle des prix du jus d’orange ? Plusieurs facteurs ont contribué à cette situation : épidémie de Coronavirus, désastres naturelles, guerre en Ukraine. De plus, la Floride, grand producteur d’oranges à jus a été sévèrement frappé par les aléas météorologiques.
A ce propos, un expert américain souligne : « Les Etats-Unis vont faire face à une récolte catastrophique ». En effet, de nombreuses orangeries sont à l’arrêt à la suite de ces graves phénomènes climatiques. En conséquence, les stocks au niveau mondial sont très faibles. « Du jamais vu depuis 10 ans », déplore ce spécialiste des marchés agricoles.
Les impacts négatifs de la maladie du dragon jaune
Outre les problèmes liés aux incidents climatiques, la baisse de la production est également due à la maladie du dragon jaune. Celle-ci est transmise par un insecte qui s’alimente de la sève de l’oranger. Ce qui a entraîné une décimation importante des récoltes depuis les années 2000. A ce propos, Raphaël Morillon, chercheur au sein du Cirad explique : « La production américaine a décliné de 70 à 80% à cause de cette maladie ».