Alors que l’utilisation du compteur Linky fait l’objet de nombreuses polémiques, certains usagers devront affronter une panne. Et pour cause…
A l’heure actuelle, il y a encore 10% des clients d’Enedis qui sont réticents à installer le compteur Linky. Avec l’arrivée du printemps, le dispositif vert serait la cible potentielle d’une invasion de fourmis. Le point à travers cet article !
Un dispositif destiné à minimiser les dépenses en électricité
Dernièrement, le gouvernement ne cesse de sensibiliser les Français à utiliser le compteur Linky dans l’optique de réaliser des économies sur la facture d’électricité, quitte à sanctionner les réticents. Pour l’heure, ils sont 3,8 millions à renoncer au compteur Linky. Ces derniers ne sont d’ailleurs pas convaincus de la capacité du dispositif à minimiser la consommation en électricité.
Sur les réseaux sociaux, on peut lire plusieurs messages prouvant cette réticence : crainte de surconsommation, crainte de soucis de santé, risques d’incendie, arnaques, atteinte à la vie privée…Mais à l’approche du printemps, un autre détail suscite la préoccupation des utilisateurs du compteur linky : les attaques invasives de fourmis.
Des contaminations par les fourmis
En cette période de l’année qui précède le printemps, les fourmis s’apprêtent à sortir de leurs tanières. Une situation qui est loin de rassurer les utilisateurs du compteur Linky. En effet, ce dispositif a tendance à attirer ces insectes en raison d’un composant à base d’amidon présent à l’intérieur de l’équipement. Ce qui n’est malheureusement pas sans conséquence ! 1 million de foyers ont d’ailleurs payé le prix fort.
Heureusement, Enedis se charge entièrement du dédommagement, en remplaçant le boîtier infesté par un nouveau compteur. En effet, l’invasion donne lieu à des courts-circuits qui endommagent l’appareil. Mais pour prévenir le pire cette année, la société a décidé d’instaurer les mesures nécessaires en cas de soucis. L’objectif étant de limiter les coûts liés au remplacement de l’appareil en protégeant les cartes électroniques.
Pour terminer, rappelons que les réfractaires doivent aujourd’hui payer un surcoût annuel de 48,80 €. Reste à savoir si cela suffira à convaincre ces derniers à changer d’avis pour les mois à venir. Affaire à suivre !