Le démarchage téléphonique peut parfois paraitre frustrant pour les Français. Comment garder son calme lorsqu’on se fait harceler régulièrement par les télévendeurs au téléphone ? Face à l’ampleur de la situation, de nouvelles mesures vont être mises en place à partir de demain. Le point à travers cet article !
Combat contre le démarchage téléphonique : de nouvelles mesures en vigueur
Quoi de plus agaçant que d’avoir des démarcheurs téléphoniques qui nous harcèlent à longueur de journée au téléphone ? Devant le caractère intempestif de ces appels, des mesures strictes ont été prises par le gouvernement. L’objectif est de contrôler la prospection commerciale par téléphone. À la suite d’une interdiction dans le secteur de la vente d’équipement et des services liés aux énergies renouvelables, de nouvelles règles vont entrer en vigueur à partir de ce 1er avril 2022.
À partir de demain, les télévendeurs à la recherche de clients potentiels dans le domaine de l’assurance devront respecter ces nouvelles mesures. À titre d’illustration, les courtiers devront demander l’accord de l’interlocuteur avant d’ouvrir la discussion. En cas de refus du client, le télévendeur doit obligatoirement mettre fin à l’appel et ne plus rappeler.
Un délai de 24 h à respecter impérativement
Plusieurs pays sont touchés par ces mesures en Europe. Dans le cas de la Lituanie, l’Autriche, la République tchèque ou encore l’Allemagne, ils ont décidé de se tourner vers le « opt-in ». Ce concept repose sur un consentement du destinataire de la publicité. Si le prospect est intéressé par l’offre, il pourra profiter d’une protection juridique pour limiter les escroqueries.
Le courtier doit obligatoirement transmettre les documents liés au contrat avant de procéder à la conclusion. Il se doit également de vérifier que le prospect a bien reçu les dossiers et patienter 24 h avant de signer l’accord, précise le gouvernement. La signature peut se faire à la main ou à la machine.
Par ailleurs, le télévendeur est tenu de stocker les échanges téléphoniques pendant deux ans. Ces nouvelles règles sont intégrées dans le Code des Assurances. Les contrevenants à ces mesures feront l’objet d’une sanction impliquant une amende pouvant atteindre les 1500 €.