Le livre « L’étrange victoire : Macron II, l’histoire secrète » révèle les vraies raisons pour lesquelles Anne-Sophie Lapix n’a pas dirigé le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Anne-Sophie Lapix : les deux candidats n’ont pas voulu d’elle
Le 4 avril 2022, Marine Le Pen n’a pas répondu à l’invitation d’Anne-Sophie Lapix sur le plateau de 20 h sur France 2. La candidate a expliqué à « L’Express » qu’elle n’apprécie pas « les mimiques » de la journaliste pendant les interviews.
« Marine Le Pen ne souhaite pas qu’Anne-Sophie Lapix anime le débat, parce qu’il y a un tel parti pris », a confirmé Jordan Bardella. En effet, il dénonce l’« hostilité » de la présentatrice envers la candidate RN. « Même Emmanuel Macron ne souhaite pas qu’Anne-Sophie Lapix présente le débat », a terminé Jordan Bardella.
Et c’est véridique, car Emmanuel Macron a refusé d’être présent sur France 2 avant le premier tour. Les deux adversaires, qualifiés pour le second tour, n’ont pas été enclins à se retrouver face à la journaliste.
Si les membres du RN ont évoqué les raisons de leurs choix, ce n’est pas le cas pour le président de la République. Cependant, le 8 juin 2022, le livre intitulé « L’étrange victoire : Macron II, l’histoire secrète » a vu le jour. Louis Hausalter et Agathe Lambret dévoilent les raisons de la discorde entre l’actuel Président et Anne-Sophie Lapix dans cet ouvrage.
Des choix éditoriaux qui ont déplu
Ce livre nous replonge dans l’année de campagne électorale d’Emmanuel Macron. Il raconte sa rencontre avec Vladimir Poutine au mois de février 2022. Sans oublier le curieux protocole auquel le président français a dû se plier. Par ailleurs, on peut y lire aussi la petite rancune que le chef de l’État entretient à l’égard de la journaliste.
« Lui, l’hypermnésique, n’a pas oublié des choix éditoriaux qui ont eu l’heur de lui déplaire. Par exemple, quand le journal de 20 heures d’Anne-Sophie Lapix a relégué en fin d’émission son discours devant le Congrès américain, en avril 2018 », relatent les auteurs du livre.
Ils indiquent aussi que la journaliste est « pessimiste et décliniste ». D’ailleurs, le journal « Le Monde » l’a déjà souligné au mois d’avril.