Si vous remuez ciel et terre pour réduire votre facture d’électricité, les fournisseurs se démènent pour les faire gonfler volontairement. On vous explique les détails dans quelques lignes !
Les fournisseurs profitent de la hausse des prix de l’énergie
OHM Énergie, un fournisseur alternatif, fait l’objet d’une enquête de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Il paraît que ce fournisseur profite de la hausse des prix de l’électricité. D’ailleurs, nombreux sont les consommateurs qui se sont plaints, et qui ont fini par résilier leur contrat.
Pour rappel, les clients de cet opérateur ont reçu un message important, le mois dernier, annonçant une augmentation des tarifs. Une augmentation qui a apparemment doublé. En effet, un client a affirmé « J’ai reçu un mail d’OHM Énergie me disant que mes mensualités allaient être augmentées. Et qu’au lieu de payer 147 euros par mois, j’allais payer 330 euros. Ils m’ont tout simplement conseillée de changer de fournisseur, et de revenir vers eux au mois de mars ».
L’électricité : revente à plus de 13 fois le prix
Quelques fournisseurs proposent des prix bas au printemps pour attirer des clients pendant l’été. Plus ils gagnent des clients, plus ils obtiennent une grande part d’électricité nucléaire à prix subventionné.
Ainsi, la CRE juge que certains fournisseurs font des bénéfices sur le dos de leurs clients. À ce propos, la commission énonce que quelques-uns font partie d’investigations en cours. Notamment celles qui concernent un abus d’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Un mécanisme via lequel les fournisseurs alternatifs achètent de l’électricité nucléaire à petit prix auprès d’EDF. En effet, ils achètent le mégawattheure à 46 euros et le revendent jusqu’à 600 euros.
Malgré que cela “ne préjuge en rien à ce stade de l’existence ou non de manquements, que seule une instruction au fond permettra le cas échéant d’établir”, la CRE annonce de lancer son enquête au sein de la société OHM Énergie. En réponse à l’appel de l’AFP, OHM Énergie réplique « n’avoir reçu aucune notification de la CRE concernant le lancement d’une procédure à son encontre ». Si l’opérateur est jugé coupable, il risque une amende de 8% de son chiffre d’affaires et une interdiction d’opérer pendant un an.