Manger sans payer dans un restaurant est un acte illégal et immoral. Cela cause également un grand préjudice pour les restaurateurs. Malheureusement, c’est une situation assez fréquente pour certains établissements.
Elle part pour ne payer que 10 ans plus tard
Guney Cokkaya, un jeune homme de 23 ans, est l’actuel gérant du restaurant « Le Bosphore », à Mulhouse.
En 2010, une femme, accompagnée de ses quatre enfants, rentre dans son restaurant. À cette époque, c’était le père du jeune homme qui était à la tête du restaurant familial. La jeune femme avait passé sa commande à l’instar de tous les autres clients. Cependant, elle et ses enfants ont directement pris la porte, après avoir mangé. En effet, la petite famille n’a pas jugé bon de payer leur addition de 50 €.
Après une décennie, la femme a envoyé une lettre à l’adresse du « Bosphore ». Dans cette lettre, elle a d’abord salué le propriétaire du restaurant. Ensuite, elle a rappelé qu’en 2010, elle et ses quatre enfants avaient mangé sans régler la note. Puis, elle a expliqué qu’elle était dans une situation « désespérée », car elle venait de divorcer. Néanmoins, son acte lui était resté sur la conscience. C’est pourquoi, elle a tenu à envoyer cette lettre avec la somme de 50 €, somme qu’elle devait payer. « Pardonnez-moi, je regrette sincèrement », avait-elle écrit pour conclure sa lettre.
En outre, un ami de Guney Cokkaya, un initiateur du collectif « Pour plus tard », a partagé cette histoire sur les réseaux sociaux. Ce collectif a pour mission de distribuer de la nourriture à ceux qui n’ont pas les moyens de s’en procurer.
En tout cas, une leçon a été tirée dans cette histoire : c’est de ne jamais apporter un jugement hâtif sur une personne.
Restaurant : un sans-abri ne paie pas après avoir mangé
La même histoire s’est déroulée au « Café Hoche », à Cannes.
En effet, une autre personne s’est invitée dans un restaurant sans payer l’addition. La différence entre lui et la mère des quatre enfants chez Bosphore, c’est qu’il n’a pas reconnu son erreur. Au contraire, quand il a été arrêté, il s’est défendu en disant à la police : « Bah quoi, il faut bien que je mange ».
Voici l’histoire. Un SDF de 22 ans a commandé quatre verres de vin, un suprême de volaille, une bouteille d’eau gazeuse, un tiramisu, ainsi que deux cafés. Son addition a atteint les 70 €, mais il ne l’a pas payé après avoir tout mangé. Il a dit qu’il ne pouvait tout simplement pas payer, car il n’a pas les moyens. Toutefois, il a ajouté qu’il « voudrait bien un mojito ».
Le responsable du « Café Hoche » a brûlé de rage et a appelé la police. Par la suite, le jeune homme a été interpellé par les forces de l’ordre. Ils l’ont, ensuite, mis en garde à vue au commissariat de Cannes. Cette affaire a été jugée en avril 2022.