L’épargne de précaution ou “épargne de sécurité” désigne le capital assemblé par un épargnant dans le but de se prémunir contre des frais non envisagés. Par exemple, des frais qui surviennent après un accident ou un imprévu. Cependant, d’autres l’utilisent pour le financement de projets comme un départ en vacances. Cela dit, le détenteur doit y avoir accès librement.
Choisir les meilleurs produits ?
Pour vous faciliter la vie, vous devez choisir les bons emplacements. Divers produits s’offrent ainsi à vous tels que le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Il y a également le Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux gens économiquement vulnérables avec un taux de rémunération assez élevé. Enfin, les mérites des vieux PEL, sauf qu’avec ceux-ci, vous n’allez pas récupérer l’argent avant quatre ans. En outre, l’assurance-vie qui n’est en aucun cas un produit d’épargne de précaution.
Placer suffisamment de l’argent
Pour survivre aux imprévus, vous devez penser à votre épargne de précaution. D’après les explications de Planet, cette économie doit être alimentée de 5 à 6 mois de votre salaire. Il faut noter que vous ne devez pas les placer sur un compte courant. Sinon, vous allez perdre de l’argent.
En général, le montant exact pour le placement dépend de chaque épargnant et de ses revenus. Ainsi, la meilleure chose à faire, c’est de mettre en place des virements mensuels automatiques depuis votre compte. De ce fait, vous ménagez des efforts pour des rendez-vous fatigants.
Épargne de précaution : ne pas changer de stratégie
Alexandre Delaigue pense que changer de stratégie n’est pas envisageable pour faire face à l’inflation. “Il faut s’attendre à un appauvrissement général de l’épargne et les produits dont le rendement est fondé sur des intérêts fixes ou sur des intérêts ajustés périodiquement à des dates données ne seront pas les plus attrayants”, a-t-il indiqué.
Toutefois, il ne conseille pas de placer l’épargne de précaution dans les oubliettes. Alors, il a ajouté : “Bien sûr, on peut toujours se dire qu’il serait audacieux de récupérer tout son argent pour investir dans un appartement, mais il ne faut pas perdre de vue qu’une telle opération a un coût… et que le jeu n’en vaut probablement pas la chandelle si la vague inflationniste demeure ponctuelle”.