A quelques jours du Nouvel An, nous sommes nombreux à aspirer à de nouvelles méthodes d’épargne pour 2023. Mais quels sont les placements les plus fiables et rentables ? Le point à travers cet article !
La rémunération des livrets d’épargne poursuivra sa revalorisation d’ici l’année prochaine, pour le plus grand bonheur des épargnants. Bien que cette hausse ne puisse pas contrecarrer l’inflation, il est possible de profiter d’un meilleur rendement en choisissant le bon placement.
Une nouvelle réjouissante pour les épargnants
Il s’agit d’un changement conséquent dans l’univers de l’épargne. Face aux effets de l’inflation, la banque centrale a décidé de réviser ses taux directeurs cette année. C’est la première fois que ceci opère sur le territoire européen depuis 2011. Un taux de 2% a ainsi été fixé pour le livret A et le LDDS (livret de développement durable et solidaire). Ces chiffres devraient passer à 3% d’ici le mois de février 2023.
Selon un communiqué officiel : « le rendement de ces livrets demeure au rouge même s’il affiche une légère supériorité en comparaison avec les autres produits de trésorerie ». Si l’on se base sur la méthode de calcul fixée suivant les taux courts et l’inflation, il faudrait s’attendre à davantage d’augmentation pour 2023. Il en va de même pour le LEP (livret d’épargne populaire).
Les avantages du livret A et du LDDS
Le livret A affiche actuellement un rendu net de 2% pour une durée minimale d’environ 2 semaines. Le taux devrait passer à 3% d’ici 2023. Les risques de perte potentielle sont nuls, ce qui fait de ce placement une méthode d’épargne fiable. De plus, il est possible de mettre de côté jusqu’à 22 000 € pour des économies conséquentes tout en faisant fructifier les rémunérations mensuelles. Le fond mis de côté est parfait pour affronter les dépenses imprévues à l’instar d’un arrêt de travail par exemple.
D’autre part, le LDDS affiche un rendement net de 2% pour une durée minimale de 15 jours, sans aucune perte potentielle. Cette option est dédiée aux seuls contribuables. Autrement dit, les enfants à disposition des bénéficiaires ne peuvent pas en profiter. Le seuil maximal est fixé à 12 000 €.