Les escroqueries aux aides montent en flèche de nos jours. Paul Antony, un influenceur français, alias PA7 semblerait impliqué dans une arnaque à l’aide Covid depuis Dubaï. Illégalement, il aurait obtenu au moins sept millions d’euros.
Escroqueries : un influenceur aurait reçu plusieurs millions d’euros
Basé à Dubaï, Paul Anthony expose sa vie luxueuse sans la moindre hésitation. Sans honte, il aurait partagé une méthode facile pour s’enrichir.
Prenons comme exemple une de ses publications sur WhatsApp. « J’ai un plan pour la famille, c’est une dinguerie, réservée uniquement à ma clientèle d’élite ! !!!. Jusqu’à 300 000 euros en 27 jours. », a publié le jeune homme de 24 ans.
À vrai dire, l’influenceur français aurait détourné au moins sept millions d’euros du fonds de solidarité des entreprises. Franceinfo rapporte que les autorités françaises ont mis en place cette aide afin d’appuyer l’économie pendant la crise sanitaire. À rappeler que l’État a offert de l’argent aux entreprises affectées par la crise. Paul Antony a falsifié de nombreux formulaires de demande d’indemnisation.
Les enquêteurs accusent PA7 d’avoir créé des sociétés fantômes, et d’avoir sollicité des aides sur le site des impôts. Il paraît que ses abonnés en ont également profité. D’après une enquête de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), 657 personnes ont bénéficié, chacune, de plusieurs milliers d’euros de la part du gouvernement. PA7 aurait reçu une commission de 30 à 50% sur chacun des versements. C’est ainsi qu’il a réussi à s’installer à Dubaï.
Fin août 2021, il a été expulsé et a été arrêté pour ensuite être jugé le lundi 13 juin 2022.
Mystérieuse disparition de l’influenceur Li Jiaqi
En Chine, Li Jiaqi est introuvable à la suite d’une discussion en direct sur Weibo. La disparition de l’influenceur beauté chinois, surnommé « le roi du rouge à lèvre », déclenche l’inquiétude générale dans l’Empire du Milieu.
Retour dans l’Histoire, en 1989, un homme se place devant les chars de l’armée chinoise sur la place Tiananmen. Cela s’est produit pendant que l’armée essayait de réprimer les manifestations. Désormais, la Chine préfère oublier cette période. Ainsi, tout symbole faisant référence à ce sujet secoue les autorités.
Pourtant, vendredi dernier, Li Jiaqi a exhibé un gâteau en forme de char sur le réseau social numéro un chinois. Ces photos ont énervé le gouvernement, surtout que cela s’est produit quelques heures avant la commémoration de la répression de Tiananmen.
Par la suite, les images ont été censurées sur le coup. L’influenceur a parlé d’un problème technique, avant de disparaître de Weibo. La Chine a dû éclaircir l’affaire, car les fans se sont posés beaucoup de questions. L’histoire s’est répandue jusque dans les réseaux sociaux occidentaux.