En fin de carrière, il est possible de s’organiser comme il faut pour accéder à la retraite progressive. Quelles sont les procédures à suivre pour ceux qui souhaitent travailler à temps partiel ?
A l’approche de la retraite, de nombreux salariés pensent déjà à opter pour la retraite progressive. Le tout en accomplissant leurs activités professionnelles à temps partiel. Le point à travers cet article !
Temps partiel en fin de carrière : montant et conditions d’éligibilité
Pour accéder à la retraite progressive, il convient de remplir certains critères :
- Avoir 60 ans et plus
- Avoir complété un minimum de 150 trimestres
- Pratiquer une seule activité à la fois (sur une durée de 40 à 80% du délai conventionnel)
- Avoir conclu un contrat donnant lieu à la retraite progressive
Si vous remplissez ces conditions, il faudra formuler une requête de retraite progressive auprès de l’employeur. Il est également possible de continuer à cotiser pour la pension de retraite tout en accomplissant le travail à temps partiel. Dans ce cas, la valeur de la retraite progressive se fera en fonction des droits au moment de la requête. A titre d’illustration, un salarié travaillant à 80% à temps partiel accèdera à une portion de retraite de 20%.
Quid de l’accès à la retraite progressive en entreprise ?
Les entreprises sont libres d’élaborer leur propre politique concernant la retraite progressive. Chez BNP par exemple, un contrat intergénérationnel suppose que l’employé assure de partir de l’entreprise dès qu’il aura décroché son taux plein. Cet engagement est formalisé par une lettre écrite. De cette manière, les ressources humaines seront plus à même d’anticiper la progression des effectifs en cas de départ anticipé.
Dans d’autres organisations, les dirigeants instaurent un coup de pouce exceptionnel pour protéger le personnel contre une perte de salaire conséquente. Ainsi, Airbus a prévu une règle de temps partiel avec une rémunération majorée à hauteur de 10% dans le cadre de son accord intergénérationnel.