Il y a quelques semaines, Eric Zemmour a suscité l’indignation à cause de ses réflexions sur les enfants handicapés. Pour apaiser la polémique, Sarah Knafo, responsable de campagne de ce dernier, a échangé avec Sophie Cluzel. Mais ses arguments n’ont guère été appréciés par la ministre et ses collègues…
Sarah Knafo rejetée par la Ministre à cause de son message indécent
Le 14 janvier dernier, Eric Zemmour s’est retrouvé au cœur de la polémique. Celui qui concourt à la prochaine présidentielle avait fait part de « l’obsession de l’inclusion » des enfants handicapés. Il a également pris la défense des instituts spécialisés pour assurer leur éducation au cours d’une discussion avec des professeurs à Honnecourt-sur-Escaut. De quoi offenser plusieurs personnalités politiques incluant Sophie Cluzel.
Sur Twitter, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a confié : « Par ces propos indécents, Éric Zemmour, véhicule une nouvelle fois, son rejet des différences. Les personnes handicapées ont, comme tout le monde, leur place dans la société ». Devant l’ampleur de la polémique, la directrice de campagne du père de Clarisse et Hugo a décidé de sortir du silence.
Dans son édition du jeudi dernier, L’express rapporte : « Sarah Knafo a tenté de joindre Sophie Cluzel pour une médiation. Elle lui a envoyé un texto indiquant : “Entre personnes intelligentes, nous devrions être en mesure de lever ce malentendu” ». Des propos qui ont choqué l’entourage de la ministre. « À 28 ans, il faut être c*lottée pour se mettre au niveau d’un membre du gouvernement », confie un proche dans les colonnes de l’hebdomadaire. Craignant un éventuel piège, l’équipe de la politicienne n’a pas donné suite à l’invitation de Sarah Knafo.
Éric Zemmour : son mea culpa
À la suite de la polémique dont il a fait l’objet, Eric Zemmour s’est prononcé à son tour. Le 15 janvier dernier, alors qu’il s’était rendu à Villers-Cotterêts en Aisne, il a affirmé : « Certes, il existe des cas où les placer dans un institut classique est une bonne chose en vue de les aider à se développer. Mais dans certains cas, plus courants, il s’agit d’une souffrance pour ces enfants ».
Le candidat à la présidentielle enchaîne en expliquant : « Je ne souhaite pas que l’obsession de l’inclusion nous mène à négliger l’importance des instituts spécialisés ». Par la suite, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le principal intéressé a haussé le ton contre ses rivaux politiques qui ont « déformé ses propos ».