Bien qu’elles ne soient pas autorisées à la location progressive, les passoires thermiques peuvent représenter un bel investissement mais dans quelles mesures ? On vous dit tout !
Les passoires thermiques sont connues pour favoriser la libération de gaz à effet de serre. Elles ne sont donc pas respectueuses de l’environnement. Raison pour laquelle elles font l’objet d’un retrait sur le marché.
Rachat de passoires thermiques : enjeux et intérêts
La loi Climat et résilience n’autorise plus l’usage de ce bien depuis le début de l’année pour ceux qui sont dans la catégorie des plus énergivores (G+). D’ici 2 ans, cette règle va s’appliquer sur les maisons de la catégories G. De même pour les logements F et E d’ici 2028 et 2034. Si la résidence en question est déjà habitée, elle ne pourra pas faire l’objet d’une relocation en cas de départ jusqu’à la fin des travaux de réhabilitation énergétique.
Selon un expert en immobilier, le rachat de ses biens énergivores peut être intéressant sur le plan financier. A ce propos, Brice Cardi souligne : « Les réductions de prix peuvent aller jusqu’à 20% sur les biens F et G. Les investisseurs se focalisent sur la négociation du tarif lié à l’augmentation du coût des matériaux et les délais pour l’exécution des travaux ». Par ailleurs, il est possible d’opter pour un prêt à taux zéro pour les biens de la catégorie B2 ou C qui requièrent des travaux évalués à 25% du prix d’acquisition.
A ce propos, le spécialiste souligne : « Aujourd’hui, avec des taux dépassant les 4% et l’intérêt de faire des travaux de réhabilitation énergétique, ce dispositif devrait faire de plus en plus d’adeptes ».
Des bonus pour améliorer les performances énergétiques
L’Etat prévoit une série d’aides financières pour encourager la population à limiter la consommation énergétique au sein du foyer. C’est notamment le cas du dispositif Denormandie qui vise à diminuer les impôts sur le revenu pour des travaux dépassant 25% de la valeur totale du projet avec une amélioration de plus de 20% du système énergétique. Nous pouvons également prendre l’exemple sur le déficit foncier dont le seuil maximal pour ce genre de travaux est établi à 21 400 € par an.