De nombreux Français sont inquiets face à la hausse prochaine de la facture fiscale. À l’exception des années 2012 et 2013, le barème de l’impôt sur le revenu est réactualisé chaque année.
Impôt sur le revenu : Bruno Le Maire se veut rassurant
L’inquiétude règne. Pour cause, l’on a annoncé l’augmentation du barème de l’impôt sur le revenu. Ce n’est pas encore nouveau, certes, mais cette année ce ne serait peut-être plus pareil. L’inflation aurait eu des conséquences sur la réévaluation du barème de l’impôt sur le revenu.
Toutefois, Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie français, a voulu rassurer les Français pendant son entretien sur BFM-TV/RMC. Il a alors dit qu’ils allaient « indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation ». Le ministre a clarifié qu’il n’était pas question que des Français paient encore plus d’impôts à cause de l’inflation. Sachons que cette dernière atteint 5,2 % sur une année selon l’INSEE.
Une indexation profitable pour les contribuables
Le gouvernement ne reste pas les bras croisés face à la détresse financière des Français. En effet, les aides se multiplient actuellement. Par ailleurs, le gouvernement ne souhaite pas augmenter plus de recettes. Vu que certains ménages ne seront pas imposables, énormément de Français ne verront pas l’augmentation de leur imposition. L’indexation du barème en est la raison.
Cette indexation du barème de l’impôt sur le revenu permet aussi d’éviter une augmentation mécanique de l’impôt. En voilà un avantage pour les contribuables, comme l’État fera moins de recettes.
Aussi, en 2012 et 2013, le gouvernement français a procédé à la non-indexation. À rappeler que l’inflation était de 2 % environ à l’époque. 400 000 nouveaux foyers français s’étaient ainsi soumis à l’impôt sur le revenu, permettant 1,7 milliard d’euros de recettes fiscales. De nombreux foyers devront également payer un surcoût de 80 euros.
20 millions de foyers sont concernés. Et pas moins de 300 mille ménages de la dernière tranche voyaient cette moyenne s’élever à 500 euros. Les Français ont donc peur que la même situation revienne.