Malgré la suppression de la taxe de logement, certains contribuables vont néanmoins devoir continuer à régler cet impôt sur l’immobilier cette année. En faites-vous partie ?
La taxe d’habitation a fait l’objet d’une exonération depuis le début de cette année à la suite de l’exonération progressive instaurée en 2018. Cette mesure ne concerne cependant pas les logements secondaires.
Taxe d’habitation : qui doit encore la régler en 2023 ?
Cette mesure liée à la suppression de la taxe d’habitation ne signifie pas que cet impôt sur l’immobilier a totalement disparu. En effet, les propriétaires de résidences secondaires doivent continuer à s’en acquitter puisque le dégrèvement ne s’applique que sur les maisons principales. Cette règle est d’ailleurs rappelée sur le site officiel du ministère de l’Economie. Selon l’Insee, il a été recensé plus de 3 millions de logements secondaires en 2017 sur le territoire français, soit une maison sur 10. En 2022, sur 100 maisons, on a dénombré 82 résidences principales contre 10 résidences secondaires.
Notons que le paiement de la taxe d’habitation concerne également les propriétaires de maisons vacantes. C’est-à-dire des biens qui sont inoccupés sur une période supérieure à deux ans à partir du mois de janvier de l’année fiscale. Cette mesure s’applique pour les propriétés implantées en dehors des zones tendues.
Vers une hausse du taxe d’habitation en 2024 ?
Alors que le projet de finances de cette année prévoit d’étendre le nombre de communes regroupées dans les « zones tendues », la mise en place de ce dispositif a finalement été reprogrammée. Pour l’heure, seules les communes abritant plus de 50 000 occupants et marquées par un « déséquilibre entre l’offre et la demande » dans le secteur immobilier sont concernées par ce dégrèvement. La nouvelle loi prévoit d’éliminer les conditions liées au nombre d’habitants fixé à 50 000. Quoi qu’il en soit, les nouvelles communes devront patienter jusqu’en 2024 pour profiter de cette manne financière.