Bonne nouvelle pour les adeptes de pomme de terre ! Selon de nouvelles révélations scientifiques, cet ingrédient 100 % naturel aiderait à combattre les problèmes d’hypertension. Le point à travers cet article.
La pomme de terre renferme divers nutriments essentiels au développement de l’organisme. Certains d’entre eux contribuent à limiter la rétention de sodium et prévenir l’hypertension. Des scientifiques américains se sont penchés sur le sujet. Voici les résultats de leurs études.
Les vertus de la pomme de terre
Le contenu de notre assiette participe activement à notre santé physique au quotidien. D’où l’importance de s’alimenter de manière saine et équilibrée. Selon une enquête menée par la revue Nutrients, manger régulièrement des pommes de terre serait bon pour notre système cardio-vasculaire.
Les patates réduisent la pression artérielle systolique. Pour mener ces études, ces spécialistes américains de la Purdue University ont fait une analyse sur 39 bénévoles « préhypertendus » et hypertendus. Pour rappel, l’hypertension artérielle (HTA) se traduit par une croissance anormale de la pression artérielle. En temps normal, elle est de 120/80, souligne la Fédération française de cardiologie.
Les individus qui ont participé à l’expérimentation ont suivi un régime standard (généralement faible en potassium), un régime supplémenté en potassium et une alimentation avec des plats à base de pommes de terre au four, en bouillies ou en friture.
Les enjeux du potassium
Les résultats de l’expérimentation indiquent que le régime renfermant des pommes de terre cuites au four ou bouillies est plus bénéfique. Ce mode d’alimentation favorise la rétention de sodium. Par ailleurs, en dépit de leur mauvaise notoriété, les frites ne sont pas dangereuses sur l’hypertension à condition de ne pas excéder les 330 calories.
Les scientifiques ont étudié de plus près les avantages du potassium dans l’alimentation et plus précisément sur la santé artérielle. « Il s’agit de l’une des premières études qui confirment que le potassium est un nutriment essentiel pour le contrôle de la pression artérielle », dévoilent-ils. Néanmoins, l’enquête présente quelques restrictions : la taille limitée du nombre d’intervenants et le délai relativement court de 16 jours.