Ils sont partis l’un après l’autre, à six jours d’intervalle. Le Coronavirus continue à faire des victimes en France et le virus n’a malheureusement pas épargné Grichka et Igor Bogdanoff. Aujourd’hui, on apprend que les frères jumeaux ont eu du mal à payer leurs courses de leur vivant. Étaient-ils fauchés ? Enquête…
« Igor a rejoint les étoiles ce lundi 3 janvier 2022 »
Dans les années 80, les fidèles téléspectateurs de TF1 font, pour la première fois, la connaissance de deux drôles de scientifiques : Igor et Grichka Bogdanoff. À l’époque, ils animaient un programme télévisé intitulé « Temps X ». Durant la durée de leur existence, les deux frères vont se pencher sur l’univers complexe de la chirurgie plastique, sans consulter l’avis d’un médecin.
Cette semaine, Igor est décédé des suites du Coronavirus, après son frère, lui aussi mort dans les mêmes circonstances. Rappelons que les frères n’étaient pas vaccinés contre la maladie. À ce propos, les proches du défunt ont annoncé, le cœur lourd : « Dans la paix et la sérénité, aux côtés de ses proches, Igor a rejoint les étoiles ce lundi 3 janvier 2022 ».
Igor et sa phobie des médicaments
L’ancienne compagne du défunt s’est prononcée sur ce dernier à l’occasion de son passage au micro de BFM TV. « Igor, depuis que je l’ai connu, il n’a jamais pris aucun médicament à part de l’aspirine, de temps à autre. À 72 ans, lui et son frère se croyaient invincibles » confie la jeune femme. Un comportement qu’elle qualifie de « phobie des médicaments » et qui relevait d’une décision personnelle du principal intéressé.
« Ils étaient ruinés et surendettés… »
Un autre proche des jumeaux, Jean-Paul Enthoven, a lui aussi brisé le silence cette semaine. Selon l’écrivain de 72 ans : « Ils étaient ruinés. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ils avaient beaucoup de dettes à régler », précise-t-il auprès de nos confrères. Et ce proche des Bogdaboff d’ajouter : « Ils ont longtemps vécu dans une propriété médiévale où il n’y avait pas d’électricité. Ils avaient du mal à régler le loyer et devaient beaucoup de dettes à l’épicier (…) ».