Stéphane Tapie est récemment passé aux aveux concernant les dettes colossales laissées par son père, Bernard Tapie, après sa mort. Celles-ci s’élèvent à plusieurs millions.
Stéphane Tapie vient de lancer son dernier ouvrage retraçant les circonstances du décès de son papa, Bernard Tapie. Ce dernier serait en effet parti en laissant derrière lui une montagne de dettes…
Bernard Tapie refuse de déshériter ses enfants
En octobre 2021, Bernard Tapie s’éteint à l’âge de 78 ans alors qu’il était en proie à de nombreux déboires financiers. Ce qui a conduit l’homme d’affaire directement en Taule durant les années 90. L’ancien député a ensuite écopé de nombreuses poursuites pénales quelques années plus tard en raison d’un arbitrage obligeant le gouvernement à lui remettre la somme de 403 millions d’euros.
Le père de famille refusait toutefois de priver ses enfants de son héritage une fois décédé. Dans les colonnes du Point, il avait affirmé : « Pour moi, il est hors de question de déshériter mes progénitures. Ils sont les plus belles choses qui me sont arrivés avec Dominique ». Une opinion que son fils Stéphane, ne partage toutefois pas. Dans son ouvrage baptisé « Comment te dire au revoir ? », il revient sur le sujet.
Révélations sur ses dettes faramineuses
Mais au lieu de profiter de l’héritage de Bernard Tapie, ses enfants seraient aujourd’hui dans l’obligation de supporter ses nombreuses dettes. « Plus de 400 millions d’euros à régler », précise Stéphane Tapie avant d’ajouter : « Beaucoup de personnes sont convaincues qu’il a caché du fric dans un paradis fiscal. Ce qui n’est pas du tout le cas. Mon père était en effet persuadé qu’il allait se remettre de sa maladie. Il n’était pas un fondateur d’empire à l’exemple de Marcel Boussac ».
Une situation qui semble laisser le fils du défunt indifférent puisque l’argent a toujours coulé à flots pour le jeune homme. « ça m’est égal de n’avoir rien hérité de mon père. Je n’ai jamais accordé de l’importances aux biens physiques. Ça ne m’intéresse pas et c’est mieux ainsi », précise-t-il. Voilà qui a le mérite d’être clair !