Selon Michel Biero, directeur des achats de Lidl, quelques entités profitent de la crise engendrée par l’opposition entre la Russie et l’Ukraine. En effet, elles font l’objet d’une augmentation de prix injustifiée.
Produits alimentaires : 10 % d’inflation perçue
Dernièrement, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) a montré des données statistiques concernant l’inflation. Plus précisément, il s’agit d’un chiffre qui fait référence à l’augmentation de prix des produits alimentaires.
Effectivement, on a constaté en moyenne une augmentation de prix de ces produits alimentaires à 10%. Ce changement a été perçu en un laps de temps d’un an seulement.
En effet, l’inflation incessante en France se fait sentir sur plusieurs domaines. Il y avait eu en premier lieu la hausse de prix de l’énergie. Comme le gaz et l’essence. Maintenant, on constate aussi une hausse pour les denrées alimentaires. Cependant, d’un côté, il y a une hausse normale. Mais de l’autre côté, il y a une hausse anormale qui tire profit de la crise.
Michel Biero affirme que quelques patrons d’industries tirent profit de la crise
Lors de son passage à l’antenne de l’Europe 1, le patron de Lidl a déclaré : « Je croise les doigts, mais je tablerai sur 10 % d’ici la fin de l’année. » Il a aussi ajouté :
« Oui, il y a des gens qui profitent de cette crise. »
En effet, ce dernier a tenu à justifier que l’inflation en France est effectivement réelle. Par contre, il y a toujours des industriels qui exagèrent sur le prix de leurs produits.
Des supermarchés comme Lidl espèrent maintenir ses prix
Encore à l’antenne, Michel Biero a annoncé : « On essaye de contenir cette inflation. On fait très attention et ça nous coûte en marge nette (…). Quand on prend des hausses de 20 % sur des pâtes ou sur de l’huile, on essaye de ne mettre que 15 ou 17 % d’inflation sur le prix que payent les clients. »
Il a de même ajouté : « Encore une fois, on comprend les hausses qu’on nous demande, à partir du moment qu’elles sont justifiées et qu’on nous montre une certaine transparence. (…) Si on vient vers nous en nous demandant 15, 20 ou 30 % de hausse sans nous donner aucune explication, ça ne marche pas. » Cela concerne surtout les producteurs qui profitent de la situation de crise.