L’année 2024 fera l’objet de nouveautés en ce qui concerne le livret A. Mais quelles sont les nouvelles mesures auxquelles il faudra s’attendre ? On vous dit tout !
Avec la revalorisation des taux des livrets d’épargne, le livret A, le LDDS ou encore le LEP sont de plus en plus prisés. Mais attention ! Leur utilisation sera sujet à des règlementations plus strictes. Le point à travers cet article !
Inflation : les livrets d’épargne ont le vent en poupe !
En cette période d’inflation, les épargnants ne peuvent que se réjouir d’une hausse du taux d’intérêt des méthodes d’épargne. Le livret par exemple affiche un taux de 3% depuis le début de ce mois. Cumulé avec le livret d’épargne populaire et le livret de développement durable et solidaire, il est possible de déposer des fonds pouvant aller jusqu’à 58 000 €. Le seuil maximal autorisé pour le livret A est de 22 900 € contre 12 000 € pour le LDDS et 7 700 € pour le LEP.
Malgré ces taux alléchants, ne vous laissez pas tenter par l’envie de multiplier les gains en ouvrant plusieurs comptes de livret A car le contrôle sera davantage plus strict dans ce cas de figure. D’ailleurs, à partir de l’année prochaine, les épargnants n’auront plus le droit d’enfreindre la loi.
Livret A : la règlementation s’intensifie
Selon nos confrères de Moneyvox, les épargnants qui sollicitent un établissement bancaire en vue d’inaugurer un livret d’épargne seront systématiquement soumis à une enquête de la part du fisc. Ce-dernier se charge de vérifier que le nouveau titulaire ne dispose pas déjà d’un produit similaire. Cette mesure entrera en vigueur à partir de janvier 2024 en France.
Dans la mesure où le nouveau titulaire du compte est en possession de plusieurs livrets, son compte sera automatiquement clôturé par la banque. Cependant, la loi prévoit une peine d’amendement pour les individus qui ont délibérément inauguré plusieurs livrets A à la fois. Cette sanction ne sera recouvrée que si la somme engagée dépasse les 50 €.