Les arnaqueurs s’attaquent désormais au monde de la cryptomonnaie pour tenter de piéger leurs victimes. Mais comment opèrent-ils et surtout comment éviter de se faire prendre ? On vous dit tout !
Un Français originaire de Château-Landon a récemment livré un témoignage troublant concernant une arnaque à la cryptomonnaie. Les faux traders ont réussi à lui voler plus de 300 000 €. Le point à travers cet article !
Une arnaque redoutable et intraçable
A la suite de cette escroquerie bien rodée, la victime a perdu la somme de 350 000 €. Cette dernière a déposé une plainte cette semaine, comme le rapportent nos confrères du Parisien. Les enquêteurs ont décidé d’ouvrir l’enquête pour tenter de remonter jusqu’aux malfrats. Ces-derniers sont parvenus à s’emparer d’un fichier confidentiel appartenant à une société de trading qui a déjà fait banqueroute.
Plus tard, les escrocs sont entrés en contact avec les victimes en leur promettant de récupérer l’argent qu’ils ont investi dans la cryptomonnaie. Pour ce faire, ils se sont engagés à verser une commission. Pour rendre l’opération plus crédible, les pirates se sont faut passer des agents de la société de trading qui a racheté l’entreprise faillite. Au téléphone, l’interlocuteur promet un rendement très attractif.
Mais pour en profiter, la victime devra transmettre ses données bancaires pour la mise en place d’un nouveau compte. Selon cet habitant de Château-Landon, les arnaqueurs sont parvenus à souscrire de nombreux crédits en usurpant son identité, pour un dommage d’une valeur totale de 75 000 €.
Les escrocs utilisent un logiciel à la pointe de l’innovation
Pour s’emparer facilement des 225 000 €, les escrocs se servent d’un logiciel piloté à distance sur leur ordinateur. C’est ainsi qu’ils parviennent à dépouiller les comptes bancaires de leurs victimes. L’escroquerie est minutieusement organisée puisque les relevés bancaires montant les opérations financières leur sont remis.
A l’issue de l’enquête, trois individus ont été arrêtés comme étant le « cerveau de l’opération ». Les suspects intervenaient depuis d’Israël avec deux autres complices agissants comme « assistants ». Ces-derniers ont été arrêtés au mois de décembre dernier et l’un d’entre eux a été incarcéré en attendant le procès. L’autre, en revanche, a été libéré.