En 2013, les téléspectateurs assistent à la fin de Taratata sur France 2. Un véritable coup de massue pour Nagui qui animait à l’époque le programme. Néanmoins, le présentateur a pu compter sur le soutien indéfectible du fils de Jean-Jacques Goldman.
Un coup de pouce inespéré
Que ce soit à la télé ou à la radio, Nagui connaît un succès sans précédent auprès des Français. Pour rappel, l’animateur est à la tête de « La bande originale » sur les ondes de France Inter. Un programme qu’il anime depuis 2014. Le mari de Mélanie Page est également connu des fans de « N’oubliez pas les paroles » et « Tout le monde veut prendre sa place » qu’il a quittés au mois d’août dernier. Désormais, c’est Laurence Boccolini qui prend le relais.
Si ces deux émissions télévisées affichent une performance hors pair, ce n’est pas le cas de Taratata. L’émission musicale qui a fait le jour dans les années 90 a dû être supprimée en 2013. Une nouvelle déchirante pour le père de Nina Fam. Déçu et le cœur brisé, il a essayé par tous les moyens de faire revivre l’émission. À l’époque, la production devait débourser 66 000 euros pour la diffusion d’un épisode. C’est alors qu’il reçoit le coup de main de Michael Goldman, le fils du chanteur émérite.
Une collaboration fructueuse
C’est en tout cas ce que Nagui raconte dans son dernier ouvrage sorti au mois d’octobre dernier. Le présentateur de 60 ans revient sur sa rencontre avec Michael Goldman, fondateur de la plate-forme My Major Company.
À l’issue de cette collaboration, ils vont créer le club Taratata avec un concept très simple : à partir de 1 €, les téléspectateurs peuvent financer le programme et obtenir en retour des accès privilégiés. Malheureusement, le principe ne va pas suffire à faire cartonner l’émission. Il aura fallu attendre jusqu’en 2015 pour que la magie opère avec l’intervention de Delphine Ernotte.
Si le fils de l’interprète de « Je te donne » a accepté de filer un coup de main à Nagui, c’est dans son intérêt. En effet, son papa est le compositeur du générique de Taratata. En fait, il s’agit d’une version revisitée d’un extrait de la chanson rouge, parue en 1993. L’objectif étant de faire perdurer le chef-d’œuvre de l’artiste. Un partenariat dont Nagui peut aujourd’hui être fier.