La durée de quarantaine chez les personnes testées positives au variant Omicron de Coronavirus a été prolongée de manière considérable. Que faut-il savoir au sujet de ce virus ? Quelles sont les précautions à prendre ? Enquête !
Variant Omicron : les mesures à prendre si vous êtes un cas contact
Ceux et celles qui ont fréquenté des personnes contaminées par le variant Omicron doivent impérativement suivre les consignes qui suivent. Dans un premier temps, il faudra se mettre en isolement et respecter les gestes barrière. Pensez également à faire un test de dépistage au plus vite.
Ensuite, prévenez vos amis et vos proches que vous avez fréquentés dans les dernières 48 h pour qu’ils s’isolent à leur tour. Une semaine après le dernier contact avec la personne contaminée, réalisez un second test de dépistage (PCR ou TAG). Le deuxième test peut également se faire deux semaines après l’apparition des symptômes.
Les personnes testées positives au variant Omicron seront contactées par l’Assurance maladie par téléphone, texto ou email. Si le résultat du TAG est positif, il faut systématiquement réaliser un test PCR pour confirmer. Notons que le variant Omicron fait déjà des ravages partout dans le monde, même si la variante Delta prédomine.
Variant Omicron : quelles sont ses particularités ?
Le variant Omicron se distingue par ses 50 mutations. Depuis l’apparition de l’épidémie, c’est la première fois qu’on assiste à autant de mutations. Rappelons que la variante delta, toujours présent en France n’en compte que 9. Selon le ministre Olivier Véran, cette nouvelle variante se multiplie très rapidement dans les cellules de l’organisme. D’où l’intérêt de redoubler de vigilance.
En France, le nombre de cas confirmés double tous les 1,5 à 3 jours, au lieu de 10 à 12 jours avec la variante delta. La vitesse de transmission du virus est plus rapide et sa propagation est donc plus difficile à maîtriser. Pour le moment, l’OMS ne parvient pas à expliquer le taux de croissance rapide du variant Omicron.
En Afrique du Sud, les cas d’hospitalisation sont moins nombreux qu’en Europe alors que le taux de positivité est plus élevé. C’est en tout cas le constat réalisé par Michelle Groome, qui travaille au sein de l’Institut national des maladies transmissibles. Elle a également fait la remarque sur un faible taux de mortalité en Afrique.
