La pension de réversion est une règle qui entre dans le cadre du système de retraite en vigueur dans l’Hexagone. Elle a pour objectif d’aider les veufs à survivre en l’absence de leur conjoint. Une fois le décès déclaré, le partenaire bénéficie d’une pension de réversion.
Définition et critères d’obtention de la pension de réversion
De prime abord, il est important de faire la distinction entre pension de réversion et allocation veuvage. Dans la majorité des cas, la pension de réversion est allouée éternellement au conjoint qui est encore en vie. En revanche, l’allocation veuvage est attribuée à titre temporaire par le gouvernement aux veufs qui ont moins de 55 ans. À titre d’illustration, cette aide financière est perçue par le survivant au chômage en attendant qu’il décroche un emploi.
Pour obtenir cette pension, il faut obligatoirement avoir été marié au défunt. Si le couple est simplement pacsé et que l’un d’entre eux décède, l’autre n’a pas le droit à une pension de réversion. En revanche, la durée de l’engagement n’est pas prise en considération.
Dans la mesure où le conjoint décédé a été marié plus d’une fois, l’opération est particulièrement compliquée. Les anciens conjoints doivent se partager la pension de réversion. Dans ce second cas de figure, le délai de l’union compte pour assurer une distribution proportionnelle de la prime.
Quel est le montant alloué ?
La valeur de la pension de réversion dépend de plusieurs paramètres, essentiellement le revenu de retraite du défunt et la variété de régimes à laquelle il a souscrit. À titre d’illustration, elle est de 54 % de la retraite de base pour les employés contre 60 % de la pension pour ceux qui perçoivent une retraite complémentaire. Le même taux de partage s’applique chez les retraités indépendants. En revanche, la pension de réversion représente la moitié de la retraite de base chez les fonctionnaires à la retraite.
Le plafond mensuel est fixé à 925 € depuis janvier 2020. Cette règle s’applique exclusivement sur la retraite de base et non la retraite complémentaire. Pour les retraités de la fonction publique, il n’y a pas de seuil maximal, mais plutôt un minimum à respecter (289 €/mois) si le défunt a payé une cotisation de 60 trimestres.