Avec la bataille en Ukraine, de nombreux contrecoups ont lieu en Europe et dans le monde. Parmi ces effets, les prix des matières premières ont beaucoup haussé. On observe notamment une grave pénurie d’huile, qui touche une large partie de la France. Une situation qui provoque la hausse des prix des plats préparés avec, comme les hamburgers ou les kebabs.
Une guerre, des conséquences.
La guerre en Ukraine se déchaîne depuis plus de deux mois, après que la Russie a lancé une attaque sur les ordres de Vladimir Poutine. Outre les nombreuses victimes et la situation mouvementée du pays, cette pénurie d’huile a beau touché l’économie ukrainienne.
L’Ukraine, comme la Pologne voisine, est un important pays agricole.
La production d’huile de tournesol de la Russie et l’Ukraine représentent 80 % au niveau mondial : l’Ukraine 50 % et la Russie 30 %. Ce bilan oblige les marques alimentaires et l’industrie dans son ensemble à changer leur utilisation des huiles. En supplément, l’industrie a pareillement été affectée par la hausse du prix des « emballages » en carton, en particulier le carton utilisé dans les restaurations rapides.
Les hamburgers et les kebabs vont être chers.
Avec toutes ces restrictions, l’industrie de la restauration rapide a été particulièrement touchée. L’huile de tournesol se négocie actuellement au-dessus de 1 000 € la tonne, contre 640 € à la mi-février. On a déjà constaté cela aux États-Unis, les tarifs au McDonald’s ont augmenté de 2,7 %. Les prix des plats ont également dû hausser d’une dizaine de centimes chez les Français.
Cette inflation qui touche les fast-foods n’est pas aussi éminente qu’on ne le pensait pour le moment. En cherchant des solutions, certains ont réduit leurs coûts pour alléger, ou même éviter ces augmentations. Entre autres, cela consiste à modifier radicalement les recettes. Il faut donc savoir surveiller les prix de vos menus durant les semaines à venir.