Les grands distributeurs se préparent à une nouvelle pénurie. Les huiles de moutarde et de tournesol ont déjà disparu des rayons depuis plusieurs semaines maintenant. Par conséquent, les consommateurs ont dû se passer de ces produits. La liste des produits manquants ne cessera de s’allonger et cela dérangera encore plus les achats quotidiens. Pour plus d’explications, parcourez l’article.
Alerte : une pénurie de denrées alimentaires !
Les grands distributeurs s’apprêtent à affronter cette menace. D’autant plus que le pays a traversé de nombreuses épreuves ces derniers temps. À titre d’exemples, la canicule depuis fin juin et les inondations en août.
Ces catastrophes ont malheureusement laissé des traces. À ce sujet, on constate une pénurie d’aliments crus ou transformés du côté des distributeurs. Mais jusqu’à présent, il a été ignoré.
Emmanuel Macron, lui, a ajouté que : « Ce tableau, cette fin de l’abondance, de l’insouciance, des évidences, c’est une grande bascule »
Cependant, le changement climatique s’avère également être un grand problème chez les distributeurs.
Qui sont agressés par le climat ?
Le climat ne favorise pas les pommes de terre. D’ailleurs, selon les producteurs, la récolte de cette année sera misérable. Par rapport à la moyenne des 20 dernières années, cette année diminuera de 20 %.
Comme victimes, il y a aussi les olives. En effet, côté Drôme et Ardèche, les pertes de récolte sont estimées entre 20 et 80 %.
Pour le cas de pois chiches, sa production inquiète la Fédération internationale. En effet, la fabrication de ces produits, appréciés par les végétariens, peut être réduite de 20 %.
Mais pourquoi tout ceci se produit ? En raison des conditions météorologiques défavorables dans l’un des principaux pays producteurs. Plus précisément les États-Unis d’Amérique. D’ailleurs, Grégoire Kaufman, expert en production, évoque une situation inédite. Il assure qu’ils n’ont jamais rencontré de problèmes aussi majeurs « en termes de qualité et de quantité ».
Le nombre de maïs sera moins atténué
Sylvie Brunel, une experte en alimentation, prévient que cette année la quantité de maïs va réduire. Ainsi que des tournesols, des betteraves, du lait et de la viande.
La cause n’est autre que la canicule, qui a fait que le territoire n’a pas été irrigué. Cela entraînera alors une hausse de prix. Néanmoins, les enseignants s’assurent que les problèmes d’utilisabilité sont gérables. Mais le souci reste l’accessibilité.
Concrètement, 10 millions de Français sont dans l’insécurité alimentaire. Ils devront « craquer pour des produits moins chers, souvent décomposés et transformés ». Et tout cela à cause de la pénurie.