Voilà une nouvelle qui risque de ne pas plaire aux fans des menus à base de pommes de terre. Ces légumes risquent de faire l’objet d’une hausse des prix cette année.
Faut-il s’attendre à une augmentation du prix des pommes de terre en cette période de forte inflation qui frappe le pays. Alors que le pouvoir d’achat des Français est en baisse, ce scénario ne serait pas à écarter. Le point à travers cet article !
Pommes de terre : la production au plus mal à cause de la sècheresse
La production de pommes de terre a largement été perturbée au cours de l’an passé. En cause, la sècheresse et les effets de l’inflation. « En cas de forte chaleur, la pomme de terre ne se développe pas correctement, rapporte l’expert Geoffrey D’Evry lors d’un entretien mené par les journalistes de Midi Libre.
De son côté, RMC estime que le rendement de la production a enregistré son taux le plus faible depuis Le début des années 2000. Outre les problèmes de sècheresse, la hausse des prix du carburant e des matières premières ont également eu des impacts négatifs sur ce rendement. Les professionnels se retrouvent de ce fait dans l’obligation de composer avec une hausse des couts d’achat de l’ordre de 30%.
Une augmentation de prix inévitable
Cette situation défavorable risque d’impacter sur les consommateurs. Geoffroy D’Evry craint qu’elle ne défavorise les enseignes de grande distribution. Comme il le souligne : « Lorsque vous achetez des patates au supermarché, la moitié de sa valeur se retrouve entre les mains des grandes enseignes. Seul 20% du montant encaissé est remis aux agriculteurs…Si la grande distribution répartissait mieux les prix, les éleveurs et les consommateurs seraient plus avantagés ».
En 2023, la production risquerait de ne pas couvrir la demande. « Compte tenu des aléas météorologiques et l’enchainement des canicules, certains producteurs sont dans l’obligation de réduire les surfaces agricoles », souligne le spécialiste. Si une rupture de stock n’est pas à l’ordre du jour, la production est amenée à diminuer cette année.