Ce mercredi 20 juillet, les députés ont voté pour soutenir le pouvoir d’achat des Français. Suite à ce vote, les retraites et les minimas sociaux vont alors connaître une revalorisation de 4%. L’Assemblée semble aussi souhaiter la déconjugalisation de l’Allocation adulte handicapé ou AAH, mais pas unanimement. À savoir que depuis le début des votes, les tensions sont palpables. Nombreux sont les débats à l’Assemblée pour le projet de loi en faveur du pouvoir d’achat.
Pouvoir d’achat : les personnes concernées
Le pouvoir d’achat de certaines personnes connaîtra une réelle augmentation grâce à cette revalorisation. Effectivement, elle concerne les personnes qui ont une pension de retraite du régime de base. Pour celles avec un autre régime, l’État ne peut pas le contrôler donc il faudra encore attendre. Cependant, la revalorisation aura aussi un impact sur les minimas sociaux. Il y a par exemple le revenu de solidarité active ou RSA, l’AAH.
Bien entendu, les personnes qui reçoivent l’allocation de solidarité aux personnes âgées ou ASPA sont concernées. Cette allocation qui est aussi connue sous l’ancien nom de minimum vieillesse. Par contre, quelques-unes de ces prestations sociales étaient déjà revalorisées de 1,8% en avril 2022. La pension de retraite a également subi une revalorisation de 1,1% en janvier de cette année. Par ailleurs, les 4% de revalorisation s’ajoutent à celui de début d’année.
Les votes sont partagés
Pour la revalorisation des aides au pouvoir d’achat, les groupes de l’alliance de gauche Nupes se sont abstenus. Justement, une grande partie de la gauche n’a pas voulu voter. Laure Lavalette affirme que l’effort budgétaire pour ces revalorisations “ne correspond en rien à la réalité de l’inflation dans notre pays”.