Révision du SMIC, diminution des charges, modification de l’âge de retraite officiel… Les promesses affluent en cette période précédant l’élection présidentielle. Gros plan sur les propositions des divers prétendants à la présidentielle 2022 concernant la grille salariale en France.
Élection présidentielle : la rémunération au cœur des programmes des candidats
Le sujet lié au pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations pour les candidats à l’élection présidentielle. Selon un récent sondage réalisé par l’Union nationale des syndicats autonomes, la hausse de la rémunération constitue la priorité pour les employés et les agents de l’administration publique. Un désir que les prétendants à l’Élysée comptent bien exaucer. Raison pour laquelle ils ont décidé de multiplier les offres visant à revaloriser la grille salariale des Français.
Du côté de la gauche, on met la lumière sur l’importance d’augmenter le SMIC et de dégeler le point d’indice au sein de l’administration publique. À droite en revanche, on préfère miser sur les impôts sociaux pour venir en aide aux Français disposant d’un revenu modeste. D’autres candidats projettent de revaloriser la rétribution attribuée aux professeurs et aux aide-soignants.
La gauche promet d’augmenter Le SMIC de 10 à 18 %
À la suite des revalorisations automatiques qui ont eu lieu il y a quelques mois, le salaire minimum est actuellement fixé à 1603,12 € brut par mois. Soit 1 269 € net par mois. Hélas, cette somme ne suffit pas pour couvrir les besoins élémentaires selon les prétendants de gauche. Raison pour laquelle Christiane Taubira et Jean-Luc Mélenchon suggèrent d’augmenter le SMIC d’environ 10 %.
Pour illustrer cette initiative, l’ex-garde des Sceaux dénonce une « injustice sociale » au cours de son discours officiel datant du 15 janvier dernier. « Le SMIC décroche du cachet moyen alors que les employés sont de plus en plus productifs. Au cours de l’épidémie, les employés du SMIC ont assuré la vie collective de notre nation. Ils méritent une rétribution correcte », assure son concurrent.
Anne Hidalgo, de son côté, promet une hausse de 15 % si elle est élue Présidente de la République tandis que Yannick Jadot et Fabien Roussel suggèrent un salaire minimum de 1 500 euros net par mois (+18 % environ). Quant au Président sortant, Emmanuel Macron, il n’a pas encore annoncé sa candidature officielle. Affaire à suivre.